09/03/1999

De la nécessité d’habiter poétiquement la terre.

(Friedrich Hölderlin - poète et philosophe).


...

Ébauche.

Calmement je t’esquisse,
Si tranquille et posé 
Dans un cadre curieux.

Tu crois ne rien me dire 
Et pourtant, je t’entends
Tout doucement tomber
Dans tes pensées (oranges)…

Tu t’agites, hésites et songes 
Un peu,
Méditant sur mon âme
… Ou sur une sage sieste
Si étrangement bleue…




Ton âme amie.

…Tu me disais : « Dis-moi si j’ai le goût des songes ».
J’ai répondu : « Mensonge ! »
Je triche comme je respire quand j’ai peur de te perdre.
Tu sais, tu as le goût des anges et moi,
Je ne croyais plus bien, en somme, à la magie.
Je te soufflais : « Je pense, ami, je pense plutôt que l’âme agit »…





Prière du farfadet, farfelu, il est vrai, mais un peu seul, aussi, parfois…
(Le titre est peu long mais c'est ainsi ma foi).

Notre père qui êtes si bleu

Quand je vois, dans un coin outremer,
Quelques nuages dans tes cheveux (ou bien l’inverse),
Cumulus d’ironie, dans les fleurs de ta barbe,
Je sens la naphtaline d’une image flétrie.
Ils t’idolâtrent, vieil homme, perché au fond des nus.
Sacré vieillard ! Ils ne savent plus
Me voir, parfois, et me marchent dessus.
Mes pieds dépassent un peu, faut dire,
Ils trainent partout, porteurs d’un peu d’âmes folles
Que je glisse dans des trous. Les esprits de la terre
Ne sont plus, parait-il, ce qu’ils étaient. Alors,
Si j’aime à faire la fête, c’est pour te voir, Seigneur,
Me regarder un peu, comme à travers mon rire,
Je vois briller tes yeux.
… Et si tu n’en n’as pas, c’est que
C’était un homme qui jouait avec moi.
(Ça leur arrive parfois).




Moon.

…Et je sais l’astre de le nuit plein d’une tristesse profonde
De n’être qu’un clown blanc. Pourtant, dans sa clarté,
Je vois des ombres qui tombent; et quelque fois chinoises
Ou bien noircies  à l’encre, elles racontent
L’histoire de cet entre-deux mondes.

La lune est noire ce soir,
C’est son coté caché, tu penses,
Et comme tu l’applaudis,
Entre trois « chut » d’étoiles,
Elle file et rebondi ;
En se cognant parfois
Un peu sur les parois.
Mais…
L’univers est fermé, tu crois ?
Peut-être, peut-être pas…


...


Rien ne se perd,
Rien ne se crée,
« TOUT est plein d’âme »,*
Mi d’amour, mi de haine,
Mais
RIEN ne le sait pas encore.
(*Victor Hugo)



 
...
 

Da Vinci.

… Un coin de lèvre s’élève et fait sourire les yeux.
Doucement, l’ombre passe, comme à travers le voile d’un sfumato fugace…
L’exquis sourire s’efface.
Et dans le cuivre et l’or des rondeurs de ses mèches,
Son regard pourtant sage, glisse quand rien ne l’empêche,
Vers une tendre ironie.



Sphères.

Sérénité fragile d’un instant qui décline,
Futiles parmi l’agitation des astres,
Les sphères basculaient, lestes, malgré leur embonpoint,
Tournoyant insouciantes avec leurs particules.

Et c’était donc, je crois, à marée gravissante que je l’ai rencontrée.
Ronde,
En retard sur la lune et tellement ravissante.
Ça y est ! La mer est mère, et son ventre est si bleu.



Un ange passe.

Comme entre deux regards au ciel
Je n’voyais rien bouger, je me suis dit : « ça y est, il dort ».
Alors,
Bien installée au bord de ta présence,
Bras croisés, j’observais
Un peu de ton silence.
Je te savais pourtant
Pris entre un courant d’air frais et un brin de prière,
Emportant sur ta croix
Un peu de ce fracas du monde qu’on fait autour de soi.
Pourtant,
Sans trop vouloir froisser ni plume ni amour propre,
J’aime à jamais te remercier, mon ange ;
Tendre amateur de muses, et folles et agitées,
Quand tu retrousses tes ailes, tu joues mais tu t’épuises
A faire sourire mon âme.
Musicien amusé, si tu ris bleu parfois,
Un peu dans la lumière, parfois je t’aperçois.
Parfois…enfin, je crois.


...

…Basculement curieux
D'un regard qui s'incline
Sans doute tu me souris,
Ainsi, sans trop me voir…
Quand moi j’envie ta légèreté.


...
Mine de plomb (mine de rien).

Encore quelques mouvements pour faire chauffer le plomb
(Des fois qu’il devienne mine, des fois qu’il devienne or…)
Et je demanderais d’expliquer pour de bon,
Pourquoi dans les poèmes,
Lorsqu’on écrit « Je t’aime »
On n’le crie pas plus fort ?

C’est la question du jour. Demain, si tout va bien,
Je laisserais à la mine dépitée de mon crayon
A qui je pose des questions sottes, le soin de raconter
L’histoire folle du géant qui marchait sur ses pieds…
Tellement ils étaient grands !...
Allez, bonne nuit les mômes …




Les semeurs.

Sous un repli turquoise, parfois, je passe et croise
Deux âmes ébouriffées.
« Bonjour ? » s’inquiètent-elles.
Je les vois s'agiter: elles s'aiment
Et s’aiment, et sèment
Les graines d’un chapelet…
J’avance. Mon rire au
Bord des larmes dépasse
Et frôle des perles oblongues
En cours d’éternité…
(Les larmes du chapelet)


« L’instant n’a pas de temps, le point, pas de partie »
Léonard de Vinci.
« Ce qui est sans limite, n’a pas de figure »
Le même Homme.





Crépuscule.

Déjà un peu parti au milieu de son monde, il dit
« Vois comme il tombe, et la tête la première, à la dérive d’une ombre ».
Un jour sans fin, sans toi, petit clochard céleste,
Tu dis « sans faim, sans toit », tu vis bien mieux comme ça.
En tout cas,
Appelle-moi si tu penses, entre un délire nocturne
Et un peu d’existence, que nos nuits se ressemblent.
On va s’arrêter là : j’ai du mal à relire ce que j’écris tout bas…







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03/03/1999

Les chroniques ahurissantes mais véridiques de ma 205.


- En image.
            

 Pour souvenir  
 
Effectivement, on ne pouvait pas la confondre avec n'importe laquelle car ce n'était pas n'importe quelle voiture (définitivement).
Petite précision: peinture et froissement de tôle réalisées par moi-même.





- Comment tout à commencé.

Après avoir obtenu mon permis à la troisième reprise (vous verrez, on le donne vraiment à n'importe qui...à l'usure), je prends donc en main mon véhicule.

Après quelques semaines chaotiques mais passables, et devant, pour gagner ma croûte, effectuer 80 km par jours, je me dis qu'il serait bon d'utiliser ce trajet pour enrichir ma culture générale et décide alors de punaiser des petits poèmes (Baudelaire et compagnie) sur le cuir de mon volant (oui, je vous l'accorde, c'est du grand n'importe quoi), afin d'apprendre, vers après vers, de jolies phrases que je pourrais ressortir un jour, à l'occasion. Lesquelles, je cherche encore: je me rends compte aujourd'hui, qu'au quotidien, je récite finalement très peu de poésie, celle-ci ayant été remplacée par des phrases au contenu parfois saugrenu certes, mais pas poétique pour un sou « Ne marche pas sur ta sœur – Ne mange pas de cailloux – Non, on ne met pas ses pieds dans sa bouche quand on a déjà du chocolat dedans », etc, etc …
Bref, l'expérience a capoté. Non pas à cause de ma mémoire, mais plutôt suite a quelques soucis de concentration (et/ou d'écart de conduite). Déclamer ou conduire, il faut choisir.
Je me suis donc rabattu sur des livres K7 de la médiathèque et pu ainsi gouter aux plaisirs de la littérature orale (en plus de la musique à fond la caisse en brayant bruyamment des paroles approximatives...mais parfois, au bout d'un certain temps, on se saoule soi-même). A un incident près tout de même: une cassette retrouvée fondue sur mon siège passager, mais devenant du coup un objet unique et tout à fait design…dont la médiathèque n'a pourtant pas voulu: les artistes sont d'éternels incompris. J'ai remboursé.
J'ai laissé une pomme aussi un jour sur mon siège en été: en revenant, ça sentait la compote ! Par contre, une autre fois, en déménageant l'appartement d'un ami, j'ai retrouvé un camembert au fond de mon coffre qui avait glissé du sac des courses: pour le coup, ça ne sentait pas la compote !...et puis, je n'ai pas eu l'air nouille…

Enfin voilà, tout ça n'est pas bien grave me direz-vous et vous auriez raison: c'est juste pour vous situer un peu le personnage que j'ai pu être…avant que ça se corse…et que ça dégénère…grave...

 

« Un singe en hiver » d'Antoine Blondin: c'est ce que c'était.



- Ou j’ai froissé ma première tôle: même pas mal (mais ça fait peur quand-même).

 Je rentrais du travail (très grosses semaines, à travailler sur tables lumineuses et à rouler de nuit: on a les excuses qu'on peut), et partais chercher une amie en ville. J'étais en train de régler subtilement le volume de mon autoradio (je montais le son à fond sur un album de Beck -Loser- que j'adore), lorsque soudain, et alors que le feu était passé au vert, la voiture qui me précédait décide de ne pas avancer, la garce, alors que, de mon coté, je n'hésite pas une seconde (feu vert entre aperçu et concentrée sur l'autoradio). Je m'encastre donc sur son pare choc arrière.
Bilan: une égratignure ridicule pour l'autre (mais c'est une voiture de location: obligation de constat), et pour ma part, pare choc, capot et radiateur explosé...entre autre.

Au bureau de tabac d'en face (et oui, pas de portables à l'époque) où je téléphone aux assurances, garagiste, et à mon père (il va falloir qu'il s'habitue d'ailleurs), la dame, gentille, voyant une larme perler à mon œil (je venais juste de finir de la payer, cette voiture), me raconte qu'elle a, elle aussi, reçu un coup de téléphone il y a quelques années, son fils ayant eut un accident: il en est mort. Bon ben ça vous calme ça. A moi de consoler la petite dame...

Sinon, cause probable de l'accident: déteste payer un truc (assurances) pour rien. J'ai préféré bien rentabiliser d'un coup. Par contre, je me suis retrouvée définitivement proscrite chez tout assureur un brin censé (chez tous, en fait): il ne me restait que deux semaines avant de n'être plus considérée comme jeune conductrice. Un accident en zone jeune conducteur = tarif totalement prohibitif pour le reste de ta vie. Je n'ai d'ailleurs à ce jour toujours aucune assurance directement à mon nom. Il faudra bien, un jour, affronter cette bête noire...ou faire du vélo; réglant de même le problème du diésel qui pue et des bronchites chroniques qui en résultent!




- Ou j'effectue quelques glissades impromptues.

Après une première tentative très réussie d'aquaplaning dans les S de la montée de Choulans (les locaux apprécieront le lieu et les nombreuses personnes présentent ce jour là dans la voiture remercient sans doute encore le ciel de s'en être tiré...signe qu'on avait encore tous quelque chose à finir sur terre au cas où l'un d'entre nous aurait eut un doute...merci qui ?) j'ai décidé de m'attaquer au tête à queue, avec, encore une fois, une réussite indiscutable !

Pour explication, je tentais de me rapprocher rapidement d'un camion, sous la pluie, dans des virages, pour pouvoir le doubler par la suite sur la seule ligne droite qui nous attendait.

L'issue ne fut pas fatale mais toutefois terrifiante.
Me suis-je vue mourir ? Ai-je vu ma vie défiler ? Non.
Par contre, je me souviens m'être fait plus ou moins la même réflexion durant toute la glissade (qui ne dure qu'une poignée de seconde mais à ce moment là, tout passe au ralenti !) que dans l'histoire racontée par Steve McQueen dans "Les Sept Mercenaires", à propos du type qui tombe du toit d'un immeuble. A chaque étages, il se dit: «Jusqu'ici tout va bien...jusqu'ici tout va bien… » !
Effectivement, ma voiture à fini par s'immobiliser (dans l'autre sens, mais bon…)
Résultat, j'ai du rouler un bon moment avant de pouvoir faire demi-tour (dans la bonne direction, donc), et j'ai passé ma journée aussi livide qu'un cadavre sans oser avouer ce qui m'était arrivé: je commençais à cumuler, c'était trop la honte...et puis les gens, après, ils ne veulent plus monter en voiture avec moi...(ils n'auraient pas que tort non plus)...




- Ou je me prends des graviers (un gros tas) et manque bêtement un virage

 Bon alors là, l’accident est plus ou moins résumé dans le titre.
La cause: me suis levée à 5h du matin pour un boulot urgent, ai voulu prendre un raccourci que je connaissais bien (trop), n’ai pas vu le panneau des travaux (même pas sûre qu’il y en avait un), ai glissé sur les graviers…et paf, pif, pouf...
Ma seule consolation fut de voir que plusieurs véhicules passant par là, dérapaient eux aussi, mais sans finir dans le fossé (en même temps, ça m’arrangeait: j’y étais déjà, ça aurait fait trop de monde).

J’ai attendu une heure décente pour téléphoner à mon père (6h30) et comme je n’avais plus d’assurancetourix (voir épisode précédent), nous avons joyeusement réparé tout ça entre nous avec nos jolis doigts musclés (et sales aussi).
Moralité: même si vous croyez être indispensable et faites le maximum pour le prouver (partir à fond la caisse à 5h du matin), en fait, vous ne l’êtes jamais. Mon boss a vite trouvé une remplaçante ce jour là et la terre à continué de tourner !
Seconde moralité: dans un moteur, il ne faut pas tant prêter main forte que main fine pour faire de la réparation automobile, tout étant difficile d'accès (et comme fait exprès...pour que t'appelles un garagiste...). J’ai donc assisté à chaque opération de reconstruction, me sentant un minimum coupable (si, quand-même), et ayant, surtout, une paire de mains adéquate pour aller là ou les autres ne vont pas…sauf qu'on se salit (gravement: tu ne te grattes plus avec tes doigts, tu prends ceux des autres), on s'écorche, on reste coincé, aussi, parfois, mais...
...En attendant, je deviens autonome: sais changer une durite, des pneus (je sais, ça n'a rien à voir), faire mes vidanges, contrôler les niveaux, changer le filtre à huile (le filtre à gazole, c'est plus technique et difficile d'accès, mais j'y arrive...avec mes mains de fée fines, donc), brancher un autoradio, etc, etc...
Ne reste plus qu'à apprendre à conduire...sans accidents!...ou du moins, moins...





- Ou tout bascule.

Le problème des réparations maison, c’est sans doute le coté "un peu" artisanal.
Alors, ça a son coté convivial aussi: ça regroupe famille et amis autour d’un objet précis…ou chacun laisse échapper ce qu’il a sur le cœur (des chapelets de jurons généralement parce que ça fait toujours du bien). Par contre, à la fin des réparations, et bien que le moteur ronronnait et que la voiture roulait, il nous restait tout de même une boite à chaussure avec trois ou quatre petites pièces mécaniques à l’intérieur qui n’avaient pas trouvées preneur.
Vision somme toute flippante, mais bon, qu’à cela ne tienne, le véhicule fonctionne et c’est l’heure de retourner au charbon.
J’y vais donc.

L’allée fut correcte.
Le retour, pour le moins, incorrecte:
J'avais fais un crochet par la médiathèque du coin. A l'accueil, je leur demande des litres d'eau (en même temps les gens de la médiathèque ne sont pas surpris plus que ça: je suis la fille qui rends des cassettes fondues !): le moteur fume grave !!!!
Pour être honnête, ça fait peur...mais moins qu'un tête à queue. Tout est donc relatif ! (et j'emprunterais des livres plus tard...dans un temps plus serein...suffit d'y croire...)
Je verse donc ce qu’il faut en liquide de refroidissement (il n’en restait plus une goutte, c’est sûr) et décide de rendre une petite visite de courtoisie au garagiste du coin: il me reste 40km avant de rentrer chez moi.
Suspens (et mauvaises nouvelles en perspectives)...






- Ou je tente un meurtre sans préméditation (enfin, sait-on jamais...l’inconscient…)  sur le garagiste.

Arrivée au garage, le gars déplace lui-même ma voiture sur son parking, ouvre le capot, se rend compte qu’il y a apparemment une fuite au niveau d’une durite (tu m’étonnes !) et me demande de monter dans la voiture pour mettre le contacte.
Je m’exécute.
Dommage...
La voiture fait un bon en avant (le gars avait mis une vitesse au lieu du frein à main, sur du plat, à l'époque, novice que j'étais, je ne connaissais pas la technique) et manque d’écraser le garagiste sauvé, in-extrémis, par un poteau en relief qui sortait du mur, et contre lequel il auscultait mon moteur !!!

Le bonhomme, encore plus livide que moi le jour du tête à queue, s’en sort.
Par contre, la voiture, comment vous dire…
Le capot a été sauvé, c’est toujours ça (il était ouvert), mais pour le reste...tout est enfoncé et encastré dans le poteau !!!!...sauf le garagiste, et c'est bien là l'essentiel me direz-vous...mais bon...

Ce dernier, par bonne conscience, me recercle ma durite (j'étais un peu venu pour ça, au départ),  et d'ailleurs, après réflexion, c’était une des pièces qui s’ennuyait dans la boite à chaussure...
La voiture roule quand-même (elle en a vu d'autre, elle est blasée maintenant).
Je rentre chez moi.
Question : comment annoncer encore cela à mon père ?????...

 ..." Papa, je sais, ça fait trois fois de suite, j'ai un peu emboutit la voiture..." bouh, snif, suis trop nulle...






- Ou l'on répare encore et encore...et comment se taper la honte (une fois de plus).

 Le véhicule va être emmené chez un autre garagiste pour lui tirer la carrosserie avant, avec un appareil spécial, un peu comme on déplierait un accordéon. L’opération est délicate, et ce n'est rien de le dire (ferais pas ça toute seule avec mes petits bras musclés).
Par contre, comme j’ai pu rentrer jusque chez moi la veille, mais que la voiture ne redémarre plus (elle commence à fatiguer, ou bien elle m'en veut un peu...), on décide de la faire tracter par la voiture de notre sympathique voisin (il faut bien que mon père aille bosser aussi parfois), jusqu’au garage.
C’est donc là que je décide de me taper la honte (déjà que ce n'était pas glorieux...)
Se faire remorquer, ça a un coté sympa: on monte dans sa voiture, et on n’a "presque" rien à faire. C’est dans le "presque" que j’ai merdouillé.
Après quelques kilomètres, je vois mon voisin sortir de son véhicule au feu tricolore, et venir me voir pour me dire qu’il y a quelque chose qui cloche (pour tout dire, ça rame sévère).
Ha ben oui, tiens: je n'ai pas enlevé le frein à main !!!
La hoOOOonte (je vous l’avais bien dit).
Bon, j’étais un peu fatiguée et stressée aussi (Ok, d’accord, je n’ai aucune excuse).

Au bout d’un moment (je résume, hein), la voiture est réparée.






- Ou tout se répète.

Quelques temps plus tard…
J’ai un problème de durite. Ça me poursuit, c’est sûr !
Mon voyant, que je connais bien maintenant, de liquide de refroidissement s’allume.
Je devais partir en week-end en Ardèche et m'arrête sur la bande d’arrêt d’urgence d’une rocade.
LE RESERVOIR DE LIQUIDE DE REFROIDISSEMENT EST QUASIMENT VIDE ET JE N’AI PAS D’EAU DANS LA VOITURE.
Je vise les habitations les plus proches, des immeubles, et m’y dirige.
Digicodes aux portes. Personnes ne me répond et/ou personne ne veut me donner de l’eau.
Ça, c’est pas sympa !
Longue série d’immeubles tout du long, et donc, même digicodes...Je tente alors une autre direction, coté centre ville. C'est plus loin, mais il doit bien y avoir des habitants...à un moment...veux de l'eau, moi...
Les immeubles sont plus petits et plus anciens, mais les digicodes sont là aussi. Pffff…
Au bout d’un moment (je vous la fait courte), une vieille dame acquiesce à ma requête. Je monte les cinq étages. Elle n’a malheureusement qu’une bouteille décorée à la main qu’elle veut récupérer après !!! Je calcul rapidement mes chances de trouver de l’eau ailleurs (faibles) et calcul la distance et le temps nécessaire (galère): on va quand même faire comme ça, alors.

Revenue à la voiture, je verse le précieux liquide là où il faut … il me retombe directement sur les pieds !!!! Ho que je m'amuse !
Je ne m’en étais pas rendu compte, mais la durite a perdu son collier: elle pendouille !!!
Retour chez la vieille dame pour de l’eau, retour à la voiture (recerclage/tournevis/injures…), retour pour déposer la bouteille (plus simple à pied qu’en voiture vu l’endroit) et re-re-retour à la voiture. Une voiture de police s'arrête: "Non, c'est bon, les gars, je gère..."
... Et visite chez un garagiste histoire de changer le collier plus très fonctionnel, et histoire que ça tienne une bonne fois pour toute:
MOI, J'AIME PAS LES DURITES !...
 En vérité, j’ai roulé pendant des années avec des litres d’eau dans ma 205 (à quoi je rajouterais une couverture de survie, des biscuits, une bonne lampe de poche, des vieilles baskets, des tas d'outils...pour les incidents qui suivront) car j’ai toujours eu des fuites de-ci delà: angoisse des voyants qui passent au rouge ! Je n’ai cependant jamais refait fumer mon moteur (ni retenté de tuer de garagiste...Avez-vous vu le film "U-Turn"? Certains le mériterait...juste un peu quoi...)





- Ou comment s’embourber de nuit dans un chemin sombre (ça fait rêver, hein ?).

Ce matin là, je sors ma voiture de son abri et explose bêtement le rétroviseur de gauche sur le poteau du milieu (de l'abri, donc).
On me conseille d'aller en changer rapidement (difficile de conduire sans), à une casse pas trop loin de mon lieu de travail. Bonne idée (dans l'absolu…)
Le soir venu, il fait déjà presque nuit, je m'engage sur un sentier qui indique la casse un peu plus loin. Au début, c'est plutôt bucolique: des petits lapins sortent de tous côtés, le paysage est champêtre…mais il a beaucoup plu et ce n'est pas goudronné.
La casse apparait enfin: il y a un grillage fermé. Comme il n'est pas tout à fait 18 heures, je me dis qu'il doit y avoir une autre entrée un peu plus loin. Je continue donc.
C'est de pire en pire coté flaques d'eau et je n'arrive pas à faire demi-tour (ce n'est pas éclairé du tout, c'est étroit et chaotique: la marche arrière est délicate). La casse est maintenant dépassée (il n'y a pas d'entrée dérobée), et je ne sais plus trop que faire, quand soudain, je sens que ça dégénère:
La voiture dérape un peu, patine…et...s'embourbe définitivement.
Chouette (c'est nouveau comme problème: ça me change des durites).
Il n'y a absolument personne.
Il fait maintenant totalement nuit et j'ai pas mal roulé.
Re-chouette.
Heureusement, j'ai une lampe de poche dans la boite à gants.
Je mets donc les warning au cas où un autre idiot s'aventurerait comme moi sur ce sentier, et repart à pied dans l'autre sens, vers la civilisation.
Ma lampe de poche s'éteint au bout de quelques mètres. C'est ballot ça (petite envie de pleurer).

Le clair de lune est là, et les lumières de la ville ne sont pas trop loin (enfin, j'espère).
Je fini par déboucher sur un rond-point et trouve un café (à camionneurs) juste en face.
J'explique brièvement ma situation le temps de demander un téléphone (avoir un portable, à l'époque, m'aurait sans doute évité quelques désagréments supplémentaires). Entendant l'histoire, un des camionneurs me propose de l'aide. Je me projette rapidement dans le futur, m'imaginant au fin fond d'un chemin boueux, dans la nuit noire, en seule compagnie d'un camionneur… Je refuse fermement la proposition: "Vous savez quoi, je vais appeler mon père. Je préfère. Si, si, vraiment… " Et puis, il commence à avoir l'habitude (mon père).
Mon coup de fil l'a tout de même surpris (la situation peut-être, ou l'accumulation de bourdes aussi).
Par chance, mon frère est là aussi et nous avons un petit 4/4 (ça ressemble plus à une familiale, mais bon) miraculeusement équipé d'un treuil.
Quand je suis née, et me voyant grandir, mon père a du se dire qu'un treuil, un jour, serait sans doute nécessaire: bingo !
Nous voilà reparti tous les trois sur mon obscur sentier.
La 205 clignote tel un ovni au milieu de rien.
On commence les travaux: creuser, poser des planches, tirer, déraper… Non seulement rien n'y fait, mais en plus, mon père commence à s'angoisser grave: si ça continu, ce sont les deux voitures qui seront embourbées !!!
Il propose d'aller chercher de l'aide auprès des fermiers du coin (zont des tracteurs, eux).
Mais quels fermiers ? J'ai vu personne moi, Et vous avez vu l'heure ?
Mon frère s'étant sans doute fait les même réflexions intérieures angoissantes, se remet à pelleter de plus belle. On doit mon retour à ce surcroit d'énergie, vous savez, celle du désespoir !

Je ne sais pas si vous avez déjà roulé, sur autoroute, avec une voiture qui sort de la boue ? Ce n'est pas ce qui est le plus simple: ça dérape, ça roule tout doucement et ça gicle pendant des kilomètres partout à la ronde !
M'en fou: JE SUIS SORTIE DU TROU !





- Ou comment se reprendre le poteau.

L’abri, pour ma 205 est un peu étroit.
J’avais déjà malencontreusement explosé mon rétro sur le poteau en ferraille du milieu (celui qui soutient le tout), m’exposant à une suite d’aventures farfelues, quand je décide, quelques mois plus tard, d’effectuer quelques manœuvres afin de pouvoir ouvrir ma portière placée trop près dudit poteau. Manœuvres malencontreuses elles aussi (on s’en doutait): la voiture est maintenant totalement collée au poteau.
Tiens, si j’appelais mon père. Ca tombe bien, pour une fois, je suis chez moi: j’économise un coup de fil !

On étudie la situation. Il est tard (dans les 23 heures).
Il essaie de manœuvrer à son tour: oui mais non. Rien n'y fait.
On cherche un plan B: déboulonner le poteau !
En fait, ça ne va pas être trop possible: il est cimenté au sol, et puis, tout de même, c'est lui qui tient tout.
Plan C: emprunter une girafe ! Non, pas le gentil animal qui serait bien en peine avec ma 205 et ses problèmes débiles, mais une girafe de garage.

Ça tombe bien, on en a une à coté (ça c’est vrai que ça tombe bien: ce n’est pas tout le monde qui a ça à porté de main à 23 heure du soir).
Ainsi donc, on l’a soulevée, et déplacée, centimètre par centimètre…et ça a marché !!!
J’ai dorénavant une maxi éraflure vert sapin sur ma carrosserie…
...JE NE SUIS PLUS A ÇA PRES...





- Ou comment se faire le coup de la panne …dans le tunnel de Fourvière (on va tous mourir...enfin, surtout moi !!!)

Je dois partir en ville, mais, ayant constaté que quelque chose ne tourne pas bien rond en ce moment lorsque je conduis, nous tripotons un peu tout dans le moteur avant de partir, et nous nous rendons compte qu’il y a comme un "petit" problème de batterie.
Qu’à cela ne tienne: on sort les câbles, on la recharge (elle n’est logiquement pas à changer) et je pars sur la route du bonheur.
Bonheur de courte durée: assez vite, je me rends compte qu’il y a deux trois trucs qui ne fonctionnent pas tout à fait normalement. J’éteins alors mon autoradio (m’a déjà assez causer de tord celui-là), tous sens à l’affut.

Je m'engage sous le tunnel de Fourvière et allume donc mes feux.
Erreur fatale !
La batterie se vide, petit à petit : JE SUIS PLANTEE AU MILIEU DU TUNNEL ET JE NE PEUX MEME PAS METTRE MES WARNINGS !!!!!!! (ça mérite bien des majuscules, ça).
Là, je commence franchement à baliser (oui, plus que pendant mon tête à queue).
Tout le monde me klaxonne: "Tes warnings, connasse !"…voudrais bien, moi...et puis restez polis, quoi...
Je calcul, mais alors très vite, s’il vaut mieux que je reste à l’intérieur du véhicule ou que je l’abandonne et m’éjecte vite et bien: je choisi forcément la deuxième proposition.


Mission 1: rester en vie.
Mission 2: ne pas provoquer d'accidents.
Mission 3 (en option): sauver la voiture.

Aussitôt sur le bas coté, je jette un dernier regard à ma voiture (sera peut-être défoncée d’ici peu) et cherche un téléphone de secours.
Quand arrive, sur son gris destrier, LE camionneur sympa: alors, celui-là, je lui dois une fière chandelle !
Comprenant rapidement le problème, il arrête son gros véhicule bien voyant derrière ma ridicule 205 et met ses warnings à lui. Ha ben ça, c’est sympa !!!
En vérité, je ne me souviens même plus comment les choses se sont trop enchainées, mais quoi qu’il en soit, un moment plus tard, un autre véhicule (petit), c’est arrêté, et nous avons réussi à recharger la batterie (j’avais gardé les pinces: intuition féminine...et/ou réflexe de survie...), en collant nos deux véhicules l’un contre l’autre, devant le camion qui nous servait d’abri, au beau milieu du tunnel, tout en laissant la voie de gauche à la circulation !!!
…ferais pas ça tous les jours !

En tout cas, le deuxième gars qui s’est arrêté a eut du courage (ou bien il était totalement inconscient, au choix).
Il n’empêche que j’ai pu repartir.
Forcément, je n’avais plus aucune envie d’aller bien loin, juste celle de changer définitivement de batterie (j'aurais bien changé de voiture, aussi,  mais bon...). Suis retournée chez moi, sans allumer ni la radio, ni le moindre feu, et en priant (psalmodiant est le terme exacte) comme jamais:
LES PROBLEMES MECANIQUES SONT D'EXCELLENTS STIMULATEURS DE FOI.





- Je suis crevée.

 C'est indéniable, je ne suis pas une bonne conductrice, en tout cas, je ne l'étais pas à cette époque là: aujourd'hui, suite à ces "quelques" expériences , j'ai plein de bons réflexes.

Cependant, je dois ajouter que j'ai également à mon actif un facteur chance assez déplorable: j'ai réussi, par exemple, à crever tout de même 6 fois en moins de 10 ans, dont 4 fois avec la 205 !
Moi je trouve que c'est plutôt un bon score.

Ce qui eut pour effet à l'époque, en plus de me trimballer des litres d'eau, des tournevis, une lampe de poche (avec de nouvelles piles !), et des vivres (on n'est jamais assez prudent), de rajouter à ma panoplie une vieille paire de basket !
Et oui, essayez, vous, de changer une roue en mini jupe et talons hauts sous la pluie: non seulement personne ne s'arrête (ben oui, il pleut), mais même si vous connaissez parfaitement la technique, en talons hauts, pour donner de grands coups de pied dans la clef pour serrer ou desserrer les boulons (c'est ma technique à moi), ça n'a rien de simple...en plus du fait que ça vous bousille vos jolies chaussures !...

 Autres exemples liés au facteur "pas d'chance": je me suis également fais emboutir trois fois sans que cela ne soit de ma faute (que ceux qui voudraient exprimer des doutes le fassent vite ou se taisent à jamais).
 Quoi, les femmes au volant ? Ha, les préjugés, je vous jure (comment ça, j’aurais contribué à la légende ?)...Tiens, d'ailleurs, ce sont des hommes qui me sont rentré dedans...





- Bonus.

Que vous dire de plus ?
En vérité, je suis quasiment sûr d'oublier des tas d'autres pannes plus pourries les unes que les autres.
Par exemple, un 14 Juillet, alors que j'étais avec des amis et que je leur racontais justement ce qui m'étais, parfois, arrivé à ma 205 et moi, plus personne, bizarrement, ne veut m'accompagner en voiture au feu d'artifice. J'y vais donc seule. Croyez-le ou pas, au retour, en plein bouchons en ville, je tombe en panne ! Une histoire de ventilateur je crois. Je vous passe les détails.
Six mois plus tard, sous la neige, rebelote: j'ai juste le temps d'arriver sur mon lieu de travail, de le dépasser (trop de bruits troublants dans le moteur) et de poser mon véhicule vingt mètres avant le garage qui l'avoisine (judicieux pour eux, pratique pour moi !). Je pousse donc la voiture jusqu'au parking (elle y restera une bonne grosse semaine la garce), repart à pied dans l'autre sens, et croise, toujours sur la route enneigée, une autre voiture en panne, deux cent mètres trop tôt celle-là. Je me propose donc, malgré la négation polie des deux occupants, d'aider à pousser: « Non, franchement, je ne suis plus à ça près vous savez, je sais ce que c'est ! »

 Ha oui, tiens, j'oubliais une panne rigolote (enfin, si on veut, car sur la route c'est carrément problématique quand on double un camion qui nous serre par exemple): la panne de klaxonne !
Si c'est possible.
C'était d'ailleurs un problème récurrent sur les 205.
On a fini par comprendre pourquoi, à force de chercher frénétiquement et très longuement où ils avaient bien pu le planquer, le pénible: au plus bas sous la carrosserie, au niveau des roues et du bitume ! Deux ans plus tard: re-panne !...mais on savait où il était: on a gagné du temps !

Dernière anecdote croustillante : celle déjà racontée en 2003.
En résumée, et pour ce qui nous préoccupe (ma santé mentale et ma 205):

Donc, je vous raconterais plutôt une autre rentrée: celle ou j'étais parti en vacances un bon mois, en août, en laissant ma 205 à l'ombre d'un arbre.
En fait d'arbre, c'était un prunier géant dont les prunes violettes sont venues s'écraser en gros tas gluant sur le toit et tout le coté droit de la voiture; en macérant pendant tout un mois ! Sympa les odeurs  !!!! Un délicat mélange de fermentation alcoolisée et de moisi...
Le résultat, c'est qu'en allant au boulot, certains de mes collègues ont cru que que la voiture avait brûlée !!! La carrosserie blanche n'était plus, dirons-nous, très proprette (en plus de l'odeur, donc) elle avait virée au marron et avec ma portière cabossée, ils ont cru que j'avais fait un tonneau et qu'une partie avait cramé  (non mais où vont-ils chercher tout ça?...oui, ok, les têtes à queue, aquaplaning, embourbement...ça se tient) !
Le soir, je l'ai passée trois fois sous les rouleaux, ça n'a quasiment rien fait. Le gars de la laverie n'avait jamais vu ça: il m'a donc offert une fin de bidon spécial décapant-extrême pour frotter la carrosserie avec mes petits bras musclés et mes talons hauts (pour atteindre le milieu du toit). C'est « presque » tout parti: les auréoles, c'est joli aussi.
Ça, c'était une rentrée facétieuse. Mais si.





- Surprise !...ou comment voler la 205 des autres.

Un jour, j’ai réussi à ouvrir et monter dans une 205 qui n’était pas la mienne (oui, je sais, j'aurais du en profiter pour échanger...) !

Peu de temps auparavant, je m’étais fait fracturer la voiture (je vous l’avais dit, je n’ai pas que de la chance), et piquer mon autoradio.
J’avais donc du changer la serrure coté conducteur (en plus de la vitre).
Et c’est avec cette nouvelle clef, qu’un beau jour, je me dirige vers une 205 garée juste à coté de la mienne sur un parking, avec, plus ou moins (on n’est pas à un détail près), les même vicissitudes coté carrosseries. Je me dis qu’il y a bizarrement une grande antenne sur le toit (n’avais jamais remarqué avant).
- Petit 1: les antennes poussent sous la pluie.
- Petit 2 : mon frère à bricolé une antenne de CB.
J’opte pour le petit 2, ouvre la portière avec ma nouvelle clef, monte dedans, et me dit encore une fois que décidément, il y a un problème: ce n’est pas la mienne !!!
Effectivement !

Je suis remonté dans ma 205 à moi (garée à côté): que voulez-vous, on s’attache.




- Ou comment tout fini.

J’ai revendu ma 205.
Et oui, même les mauvaises choses ont une fin...tout de même...
Et je l’ai même pas mal revendue...vu son état…je ne trouve pas de mots…

 - Portière de droite méchamment emboutie (la photo en haut des chroniques), l'histoire n'a que peu d'intérêts (pour résumer: me suis pris une grosse borne en béton en manoeuvrant au moment où je me rendais compte que j'avais un PV sur le pare-brise...sans commentaires...).
- Fenêtre de droite (suite au problème de portière) qui ne descend plus.
- Déco peinture, fait maison: permet de masquer la tôle froissée (mais si !).
 - Le conducteur doit monter côté passager (serrure déjà remplacée une fois, pour ne pas la rechanger, je passais par l'autre coté).
- Rétro intérieur qui me tombe régulièrement dessus.
- Bruit d'oiseau quand je tourne à gauche (les cardans).
- Autoradio volé. Pour le remplacer, j'ai bidouillé un branchement douteux avec un walkman, un allume cigare, et les enceintes de l'auto (le son s'arrêtait quand on passait une bosse, mais bon, dans l'ensemble, ça fonctionnait)...

A l’époque, je l’ai revendue 3000 francs, pour 330 000 km (j'aime bien le chiffre 3), à quelqu’un de bricoleur (c’est un minimum), que je connaissais (il savait à quoi s’en tenir).
Il lui a mit des vitres électriques, a changé ce qu’il faut de carrosserie…et l’a revendue !...je préfère même pas savoir à qui !

Et depuis que je ne fais plus 80 bornes par jours et que je ne roule plus en voiture d’occasion, étonnement, il ne m’arrive presque plus rien.

C’EST SANS DOUTE POUR ÇA QUE J'AI FAIS DES ENFANTS !!!





- Recyclage de chronique et citations.

Voici également un extrais de chronique, écrite le 10-03-03, prouvant qu'on peut aussi tomber en panne en Clio (rien ne s'y oppose). C'est effectivement moins impressionnant qu'en 205, mais ça m'a laissée tout de même longtemps perplexe...

...Et pourtant, Dieu sait si j'avais mis la barre haut en matière de pannes et petits "soucis" automobiles.
Pour mémoire, j'ai quand même réussi à avoir un accident de voiture chez le garagiste, qui lui-même, en a réchappé de justesse !!!...Et je me rends compte à quel point, cette phrase résume un peu tout ce que je viens d'écrire !

Ainsi donc, j'ai testé pour vous une panne automobile ma foi fort originale: j'ai réussi à tomber en panne des phares, les deux, à l'avant !...
Voyais plus rien. Ai cru bêtement que je ne savais plus les allumer, du coup, suis passée à mes propres yeux pour une crétine, le temps de comprendre le problème.
A force de moult périples (genre, rouler de nuit sur une route de campagne aux warnings: t'y vois/t'y vois plus/t'y vois/t'y vois plus), j'ai réussi à trouver deux ampoules dans un garage où je n'ai blessé personne cette fois-ci (bien qu'ils l'auraient mérité vu le prix des ampoules !)
Par contre, j'en ai profité pour poser un bon tas de questions à propos du voyant électronique qui s'allume tout le temps (la voiture est presque neuve): ils n'ont rien trouvé à me dire.
C'est dommage car personnellement, et vu mon passif, JE N'AIME PAS LES VOYANTS QUI S'ALLUMENT TOUT LE TEMPS ! J'ai eu mon quota, il faut que ça s'arrête maintenant.



Tenez, pour finir, j'ai trouvé deux/trois citations qui feront bien l'affaire:

 "Il en est des défauts comme des phares des automobiles : seul ceux des autres nous aveuglent."  Maurice Druon.

"Le chauffeur est, de loin, la partie la plus dangereuse de l'automobile"
Léo Campion.  Celle-là, je me l'auto dédie, tiens.

"J'ai longtemps rêvé d'une automobile qui démarrerait sans clé. Il suffirait de crier: moteur!" Citation d'un acteur...j'ai oublié qui.

 
 ...


 ...Si vous êtes assureur et que vous avez lu ces chroniques...je nierai tout en bloc!




Les chroniques ahurissantes mais véridiques de ma 205.