19/09/2006

SERPENT ET LETTRE ANONYME...tant qu'à mal faire.

Je dois avouer que j'ai envoyé  ma première lettre anonyme de mon existence !
C'était peu après que Mon'homme m'ait envoyé un serpent à la figure. Je vous l'accorde, dit comme ça, ça ressemblerait vaguement à une scène de ménage torride (genre discussion sur le plombier…voir la chronique précédente)
La vérité, c'est qu'un soir où j'étais de sortie - pour la poubelle - je découvre devant notre porte et côté rue, un serpent qui traine. Ne me sentant pas d'humeur à l'écraser bestialement, je me dis : "profitons que Mon"homme soit à la maison pour qu'il s'en occupe lui-même courageusement." 
Je lui fais donc part de ma réflexion, sauf qu'une fois tous les deux dans la rue, armés respectivement d'un balai et d'un balai brosse, je me rends compte qu'il a lui aussi renoncé au meurtre sauvage et adopte la tactique du "je te pousse au bout de la rue pour t'envoyer valser plus loin derrière le petit muret".
Sauf que forcément, au moment de franchir la hauteur du petit muret en question, Mon'homme, un peu nerveux, et ne maîtrisant que moyennement le manche à balai (au sens propre bien sûr), pratique un mouvement de levier dans ma direction, et je vois donc avec effarement un serpent roulé en boule, propulsé dans les airs et m'arriver droit entre les deux yeux !!!
Je ne prends que peu de temps pour crier (dois réfléchir vite) et comme je n'avais heureusement pas lâché mon balai brosse, je le frappe violemment façon base-ball jusqu'à une vingtaine de mètres de là. J'aurais sûrement pu faire mieux mais vous admettrez que j'ai été prise de court !
On a beaucoup rit ! Si, si. 
En même temps, il y a d'autres styles d'humour que j'apprécie.

Et donc, peu après s'être débarrassé du serpent derrière le petit muret (ce qui était idiot vu la vitesse à laquelle il se déplaçait, ce n'est pas impossible que, vingt minute plus tard, il ait été de nouveau devant notre porte, mais bon...), imaginez ma stupéfaction de voir un jour l'une de mes voisines (que je ne connais pas), balancer du haut de son balcon un sac poubelle directement dans la nature derrière le fameux muret !
Stupéfaction ! Je propose alors à Princesse Fafa de faire une petite balade histoire de jeter un coup d'oeil plus approfondi à la chose et je découvre, en contre bas, une véritable décharge (mais pas notre seprent) !
Là, je suis folle de rage et me dis que je vais calmer mes nerfs sur la voisine en question, quand je me ravise, me disant que si elle est assez débile pour se genre d'action, étant une voisine très proche, elle pourrait bien nous pourrir la vie si elle le désirait (idée qui m'a d'ailleurs été confirmée par la suite par quelqu'un qui la connaissait bien) Et oui, ça se passe comme ça dans les villages…
La vérité, c'est que nos voitures étant garée dans la rue, elles sont, tout comme celles des voisins, régulièrement vandalisée (carrosserie rayée, pneus crevés, rétro arraché...) et de manières quelque fois si étranges que la suspicion et le doute s'installent sournoisement.

J'ai donc écrit mon indignation, très poliment tout de même, tout en changeant mon écriture, à cause d'un autre mot qui traînait devant ma porte, mot expliquant aux chiens qui savent lire qu'ils doivent arrêter de pisser - et pas que - sur les marches de notre entrée !
Ce que c'est de n'avoir pas d'imprimante : on est obligé de travailler artisanalement !
Je vous l'accorde, c'est nul, et il ne faut vraiment n'avoir rien d'autre à faire et n'assumer que moyennement (pas du tout, donc), mais on fait avec les moyens - pleutres - du bords.

 

Sans commentaire.