17/12/2010

Petits plaisirs bien basiques.

Ne voyez pas dans cette chronique une référence à « La première gorgée de bière » de P.Delerme, ni même à Amélie Poulain. Non. Ces petits plaisirs là sont bien trop basiques, pas du genre à vous élever l'âme.
Pourtant, pour palier aux petites soucis quotidiens qui nous asservissent l'air de rien, j'ai décidé de dresser une liste, non exhaustive, de tous petits riens qui nous font du bien:

- Manger un truc passé de date (mais alors, sévèrement passé), pour pas gâcher, sans même tomber malade.
- Payer une facture de 590 euros chez le garagiste et trouver qu'on s'en sort bien : premier devis à plus de 1000 euros…En même temps, ce garagiste, ce n'est pas la première fois qu'il nous fait le coup, ça commence à ressembler à une méchante technique psy d'acceptation de l'insoutenable.
- S'acheter enfin de nouvelles pinces à linge et n'être plus obligée d'accrocher trois petites culottes qui ne sècheront pas, avec la même (oui alors, ce tout petit plaisir là, seule une mère au foyer confirmée peut l'apprécier à sa valeur).
- Monter un meuble Ikea (et pas des moindres: bureau d'angle/bibliothèque). En vérité, après avoir jadis été confrontée au montage d'un meuble Fly et de sa notice pourrie avec dessins à la loupe, vous pratiquez du coup les montages Ikea les doigts dans le noise. Trop fass comme disent mes gosses.
- Laver sa vaisselle nickel au lave-vaisselle. Pendant des années, vous avez utilisé du détergent bio, vos assiettes ressortaient avec un voile marron et vous pensiez que c'était générique au matériel. Que nenni. Vous avez enfin changé de poudre (toujours bio MAIS enfin efficace), et vous découvrez avec stupeur que votre vaisselle ressort éclatante. « Non, mais ça brille trop » vous rétorque votre homme soupçonneux d'une utilisation de produits malfaisants. Même pas, « Que choisir » vous le confirme: vous avez acheté le meilleur produit ! Vous ne relavez donc plus votre vaisselle à la main derrière, c'était pénible à la longue. Moralité : il y a des produits bio qui sont une réussite…et puis il y en a aussi des tous pourris !...c'est comme les gens finalement (et ces chroniques aussi…).
- Plaisir ultime: manger un chocolat de Noël piqué dans la boite de vos enfants en douce (offerts par le Père-Noël himself, preuve de son existence*). Double plaisir : celui du chocolat et celui d'avoir fait un truc que la morale (enfin, pas la mienne) et vos enfants réprouveraient.



* Autre preuve infaillible de son existence:
Qui d'autre que LUI pourrait apporter à vos petites princesses LE carrosse décapotable Barbie (très, très rose donc) équipé d'un buffet de dessert (Barbie ne serait donc pas au régime: un mythe s'effondre) et d'un écran plat !!! Certainement pas leurs parents qui ont bien trop bon goût pour ça ! Je vous l'avais dit, preuve infaillible. Les parents, c'est bien connu, ça n'offre que des jouets en bois et/ou éducatifs.


L'effet que ça lui fait (le carrosse Barbie) : elle étreint la boite de tout son cœur/corps !
Pour un pur moment de bonheur comme celui là, finalement, ça valait le coup de passer outres ses concepts moraux en matière de jouets !


...mère au foyer...

08/12/2010

Indices.

Il y a des indices qui ne trompent pas.

Ainsi, comment savez-vous que vous élevez vos enfants à la dure ? Tout simplement lorsque vous les entendez hurler leur enthousiasme dans les toilettes: « Ho ! C’est tout doux le papier ! C’est agréaaaable !!!... ». Votre marque habituelle étant en rupture de stock, vous avez été forcée d’investir dans du triple épaisseur molletonné pour fesse de luxe. Profitez les filles, ça ne va pas durer !

Comment savoir si votre enfant a de solides notions de catéchisme ? Très simple, demandez lui (à peine trois ans effectivement) si elle connait le nom du bébé sauvé des eaux par une jeune princesse égyptienne, et qui sera, mais bien plus tard, magistralement interprété par Charleton Heston (vous lui en donné, bigre, des indices); elle vous répondra: « Oui, c’est Maurice ! ». Heu, presque: Moïse/Maurice, ça se tient.
Bon d’accord, elle a un alibi: son arrière grand père s’appelle Maurice, alors, c’est sans doute une erreur mnémotechnique...ou un hommage...

Comment savoir si le père de vos enfants est un bon père (genre, fort mais prévenant, autoritaire mais tendre, et autres poncifs.). Très simple, il vous suffit de lui laisser, pour une fois, la noble tache de finir le bain aux filles, chaires de sa chaire (toujours bien présenter la chose), et le voir s’en tirer pas trop mal (ses habits ne sont pas totalement trempés, c’est un signe), et vous rendre compte avec émerveillement, qu’en plus, il est attentif et attentionné: il a sorti le sèche-cheveux. Comme la plus petite les a à moitié mouillés, elle ne prendra ainsi pas froid en sortant…Bon, en fait, pas du tout, il a bien sorti le sèche-cheveux, mais pour finir de sécher la cloison de l’entrée qu’il vient juste de monter et de repeindre ! Bon, de toute manière on avait décidé de les élever à la dur (voir pour le PQ), et puis, à défaut d’avoir un  père parfait, au moins, il est bricoleur (et ça sert toujours)…Lili-Puce, quand à elle, a une otite et un début de bronchite…mais ce n’est peut-être pas lié…la cloison, par contre, est fort réussie...

Dernier indice : comment savoir si vos enfants vivent bien avec leur époque ? Très simple; vous écoutez la flute enchantée de Mozart et leur expliquez que Papageno, l’homme oiseaux, joue sur une sorte de xylophone magique…et la plus petite de s’écrier: « Mais il est où mon xylo-phone portable à moi* ? » ??? Oui alors, l’ère des portables, c’est "légèrement" après Mozart mais bon, un peu de cocasserie dans ce monde de portables de brut…

*référence à son xylophone à roulette en fait (pas si bête ma môme).

Plus d'images sur le site photo:  blog4ever.com/photos/portraits-studio


...mère au foyer...

25/11/2010

Et re-galons de mère indigne (je vise la médaille) !

Alors voilà, suite à l’excellent reportage diffusé hier sur les mères indignes (je ne suis pas parfaite mais je suis rassurée : je ne suis pas la seule !), je me décide à révéler quelques sympathiques moments de malaises supplémentaires, passés jusqu’ici sous silence (n’hésitez pas à rajouter les vôtres en fin de chronique  plus on est de fous…).

Commençons donc avec le coup du siège auto, cette chose qui peut rendre fou lorsque vous passez votre temps à le changer de véhicule en essayant vaillamment de le rattacher en temps record, sans transpirer, sans vous écorcher les doigts, sans déchirer vos habits...
Un jour donc, ayant changé de véhicule, j’installe Princesse Fafa (18 mois à l’époque) dans son siège.
Tout me parait normal. L’aller au supermarché se passe nickel, sauf qu’au retour, et lors d’un virage négocié quelque peu sévèrement, je vois dans mon rétro, le siège auto ET mon enfant se renverser complètement sur la banquette arrière !!! Mon cœur essaie de se décrocher, je le retiens (le cœur, à défaut du siège), m’arrête d’urgence, et redresse le tout (siège et bébé).
J’avais changé le siège de véhicule MAIS oublié de le rattacher, comme vous vous en doutiez. Mais non ça ne donne pas mauvaise conscience (ai baissé dans ma propre estime d'un seul coup).

Continuons alors avec la tentative de noyade. Fafa prend des cours de natation cet été  il faut préparer le sac, le pique-nique (horaires compliqués), le courrier en retard, les granules homéo du traitement de fond anti-js’ai plus quoi, traverser les bouchons, changer vaillamment deux gamines pleine d’entrain (on va dire ça comme ça), arriver presque à l’heure au cours, finir d’enfiler le bonnet et les lunettes et la ceinture à la plus grande, et entrainer la plus petite de l’autre coté du bassin pour ne pas gêner le cours.
Non d’un chien c’qu’elle est froide cette saleté d’eau !
Lili–Puce, elle, n’a pas tant hésité, ce qui est bien dommage car... je ne la vois plus ! Elle est en fait totalement immergée!!! J’ai oublié de lui mettre ses brassards. Mon cœur tente de se barrer une fois de plus. Je brave l’eau froide et en ressort mon enfant…vivante. Tout de même, je veux bien être indigne, il ne m’en reste pas moins quelques bons réflexes : garder mes enfants en vie !

Allez, quelques petites cerises sur le gâteau :
Vous avez déjà accroché la tétine de votre enfant grâce à une pince vendue avec, sauf que vous lui avez accroché directement sur la peau au lieu de la brettelle de la robe ! (rien que d’y repenser ça me fait mal…et honte aussi…)

Votre fille est punie, à bout de nerf, vous l’avez isolée, sauf que deux minutes plus tard, déjà, vous avez un peu zappé le truc et oublié de lever la punition (ça a bien dû trainer vingt minutes cette affaire. Pour une enfant de trois ans, c'est long), et en plus, vous avez oublié où, exactement, vous l’aviez isolée !!! Grosse fatigue des jours…

Récemment et le même jour, la plus grande a passé sa journée avec sa robe à l’envers, son cou est écarlate: "l’étiquette maman, ça gratte !!!" Vous enlevez les chaussures à la plus petite, le soir, à son cours de gym : elles sont à l’envers aussi (dans un sens, vous êtes raccord). Regard amusé de la maman d’à coté qui pense que Lili-Puce les a enfilées seule : « Heu, non, c’est moi qui lui ai mise ce matin ». Je sens le regard se durcir et m’empresse alors d’ajouter à ma fille : « Non, mais tu as dû les enlever à l’école pour faire du sport aujourd’hui et tu les as remises à l’envers », à quoi Lili-Puce rétorque pour bien enfoncer sa mère: « Non maman, pas eu sport ». OK, j’assume alors.

Avez-vous également calculé très exactement le nombre de fois où vous avez totalement assommé votre enfant sur la carrosserie pour le déposer dans ce fameux siège auto de m... En moyenne, une ou deux fois par semaine , multiplié, par 52 semaines et trois ans…je vous laisse le soin de calculer. De toute manière, mon garage était super étroit, les portières ne s’ouvraient qu’à moitié, et puis la puce, elle pèse son petit poids…on a les excuses qu’on peut…(j'n'aime pas les sièges auto !)

Vous donnez la tété à la plus jeune, la musique est un peu trop forte, vous avez alors l’idée totalement saugrenue de demander à la plus grande de baisser le son. Résultat: vous avez toutes les trois perdu irrémédiablement quelques dixièmes à chaque oreilles en plus d’une trouille monumentale vu qu’elle a tourné le bouton à fond du mauvais côté !
Elle est nulle votre mère ...et pourtant, les filles sont bien décidée à rester. Je le sais parce que je leur ai demandé.

Et puis, il y a des signes qui ne trompent pas quand à votre indignité.
Lorsque vous avez raconté l’anecdote du braquage (chronique précédente) à une autre mère, sa première question fut :«Houlà, tu as du pensez tout de suite à tes filles, si tu risquais de rester coincée ou de ne pas revenir (genre, tu meurs) », à quoi vous avez répondu un évasif: « heu, oui, bien sûr », alors que vous vous rendez-compte que votre première pensée était de calculer combien de temps encore il vous restait pour ramener les surgelés restés sur le comptoir sans qu'ils ne dégèlent totalement, pendant que vous attendiez la fin du braquage planquée dans les rayons !...Ha oui tiens, j’aurais pu avoir quelques pensées pour mes filles, mon homme, ma famille, mon amandier en fleur (même si ce n'était pas la saison)…bof, je ne suis même pas morte de toute manière.

Et c’est là l’essentiel, finalement, dans tout cela: il n’y a jamais eu mort d’homme (ni d’enfant)! Alors, tant que leur père, en rentrant du boulot, retrouvera le même nombre de personne dans son foyer que lorsqu’il en est parti, c’est que j’aurais réussi une bonne partie du boulot !...Pour le reste, je connais une excellente psychothérapeute…


C'est fou ça, j'ai même retrouvé une photo, preuve de mon indignité : pour occuper Princesse Fafa, je lui ai laissé une bonne vingtaine de chaussettes, toutes noires, à reconstituer par paire !!! Vous allez rire, mais elle a adoré et en plus, elle a réussi ! Au pire, plus tard, elle pourra toujours devenir trieuse de chaussettes.



...mère indigne...

22/10/2010

Braquage ou comment ramener des surgelés mous.

Bon alors, pour le coup, le résumé de cette chronique tiens à peu près dans le titre. Voici tout de même quelques infos supplémentaires pour les curieux de service (puisque le titre est racoleur).
Vous êtes à la caisse de votre supermarché, une alarme sonne, pas grand monde réagi : « c’est quoi ? C’est rien ? Si ? Non ?... »
Et bien si, finalement, une ménagère de moins de 50 ans passe en trombe devant vous en criant à la ronde : « Couchez vous tous, il a un fusil à pompe !!!!!!... »
Ha oui, quand même !
Les caissières se barrent en courant…suivons donc le mouvement: on se retrouve à l’intérieur des rayons pendant que la quasi-totalité des gens et employés du lieu continuent leurs petites affaires, ignorant la situation. Aucunes annonces, bien sûr, ni avant, ni après. Sauf que plusieurs images se bousculent dans votre esprit. Tout d’abord, celles des nombreux films où vous avez vu ce genre de scène et notamment celle des « Desperate Housewifes » et qui ne fini pas franchement bien (otages, morts, larmes…) et puis, l’image aussi de vos surgelés sur le tapis de caisse. Tiens, vous avez bien fait de les laisser dans le sac thermos. Par contre, si ça s’éternise, en plus des balles perdues, vous allez risquer un empoisonnement alimentaire.
Bon, au bout d’un long moment de flottement, on revient petit à petit sur le devant de la scène (les caisses), avec, enfin, quelques explications : la bijouterie vient encore de se faire braquer (quatrième fois en quelques mois tout de même) ainsi qu’une autre boutique et une caissière !
Non mais c’est dangereux votre métier là !
Résultat, en rentrant dans mon nouveau chez moi avec mes surgelés mous (oui, je les ai quand même gardés : c’est le genre d’évènement qui crée des liens), je psychote à fond : ferme toutes les portes à clef, vérifie trois fois, et sanglote devant le muret de l’entrée: n’importe qui peut passer, va falloir vite le rehausser, ou bien y jeter des barbelés, et puis des tessons de bouteilles, et puis une alarme…et puis prendre un garde du corps tiens (elle me plait bien cette idée là. Mon'homme sera sans doute moins enthousiaste).
Mais non ça ne rend pas nerveux les braquages !

Rajouter à la liste des trucs que je n’aime pas (salsifis, spéculation immobilière, guerres*, mycoses**, comédies musicales françaises, changements d'opérateurs…c’est pas dans l’ordre): les fusils à pompes.

* Comme tout le monde.
**je ne préciserais pas où, de manière générale, on ne donne pas ses coins à champignons.


Photo de nos vacances dans les Pyrénées : plus bucolique qu'une virée au supermarché !

Plus d'images (nature) sur le site photo: .blog4ever.com/photos/en-chemin


...mère au foyer...

07/10/2010

Perles (tout un collier).

Et voilà ce que c’est que de déménager : on n’a plus le temps de chroniquer !
Si je n’ai pas beaucoup blogué dernièrement (déménagement), j’ai tout de même pris des notes (suis consciencieuse):

Cours de science naturelle à Princesse Fafa :
- Il y en a qui volent et d'autres qui rampent, dans la nature, on trouve des in…(…sectes. Réponse attendue)
- …zins ! (réponse de Fafa)
On trouve des zinzins : pas forcément faux en fait.
- Et là, l’eau, sous forme de nuages, elle est à l’état ga…
- …zouille !
L'état gazouille donc, très joli (on connaissait d'ailleurs déjà l'état gazon...chroniques précédentes)

- Lili-Puce, pour le dessert, tu la veux à quoi ta crêpe ?
- Moa, ze veux une crêpe au scrupe !
Ha, d’accord…(crêpe au sucre donc).

Princesse Fafa : « Regarde maman, je suis un poncho ! »
Maman, étonnée tout de même, observe bien sa fille : se dandine, les bras le long du corps … Princesse Fafa est un manchot ! (en même temps, je préfère, moins surréaliste peut-être).

Toujours Fafa : « Maman, demain, on regardera Mickey et les trois muscletaires ?! »
Il est vrai qu'un mousquetaire musclé pourrait faire un excellent muscletaire.

Je joue à la dinette avec Lili-Puce (enfin, plutôt l’inverse). On prend le café.
- C’est quoi ça ?
- Ça, c’est du sucre !
- Ha très bien, j’en prends. Et ça, c’est du lait ?
- Ouiii ! Et ça c’est du sel !
- Heu oui, bof, avec le café…Et ça c’est quoi, c’est de la crème ?
-Non ! Ca c’est du produit chimique !!!
Allons bon ! Non mais quelque part, tout s’explique : on achète pas mal bio en disant aux filles que ça évite d’avoir des produits chimiques sur les aliments. Du coup, forcément, les produits chimiques, pour elles, ça se mange (a croire que ça leur manque !)

Princesse-Fafa : «  Tu sais qu’hier Léo il a mangé trois fois… (suspens et roulement de tambour…) les diamants de Lisa ! ». Devant ma tête plutôt stupéfaite, elle rajoute, pour mieux me rassurer : « Non mais ils étaient tout petits, hein… » …Tout va bien, donc (mais ce Léo a des goûts de luxe, c'est certain).

Et Fafa toujours : «  Les araignées…elles dorment sur leur toile… elles dorment sur leur bave ! Beeuuurk ! » …tiens, j’avais jamais vu ça comme ça…

Une dernière pour la route :
Moi: Aujourd’hui, c’était Pascale la maitresse (une remplaçante). Elle est gentille aussi ?
Lili-Puce (première année de maternelle): Oui ! Elle donne beaucoup de coups !
Moi (inquiète…oui quand-même): Des coups, tu es sûre ?
Lili-Puce (inébranlable): Oui ! Des coups !
Moi (insiste lourdement: cherche la faille): Non mais vraiment, elle vous donne des coups ?
Lili-Puce (mot de la fin): Oui ! Des cours ! Elle nous donne beaucoup de cours !
Bon ben un problème en moins, tiens !

   
Oui, je sais, ça leur va bien...

Plus d'images sur le site photo:  .blog4ever.com/


...mère au foyer...

02/07/2010

Mes galons de mère indigne.

Semaine dernière, semaine chargée : avons acheté ET vendu une maison !
Enfin, nous avons acheté une maison (surtout lui : c’est fou comme on n’a pas de sous lorsqu’on ne travaille plus) et j’ai vendu l’appartement parce qu’il m’a laissée toute seule, non seulement avec nos deux petites choses rigolantes, hurlantes et gigotantes, mais aussi avec la banque, les agences, le notaire, le compromis, une otite, une constipation à n'en plus finir de la petite (c’est fou comme ça peut vous compliquer l'ordinaire une constipation et comme ça fait souffrir)…pour partir deux semaines en stages…à Harvard ! Bon, allez, d’accord, vas-y (on ne va pas à Harvard tous les jours, non plus), je gère (suis trop forte).
Bon, je n’ai pas trop mal assuré: appartement vendu (et bien vendu) en deux jours, double rendez-vous pour signatures des compromis et coups de fil top importants passés tout en essuyant les fesses de l’une ou l’autre de mes filles : on est mère au foyer ou on ne l’est pas. Tiens, j’ai même retrouvé la famille hibou autocollante de Lili-Puce dans le dossier de prêt immobilier : ai-je perdu en crédibilité auprès de mon banquier ?...

Par contre, mon cerveau ayant été quelque peu encombré par une charge de paperasse soudaine et conséquente, j’ai subi quelques lacunes côté super maman au foyer qui assure.
Premier bug avec Princesse Fafa rentrée d’un anniversaire moitié enthousiaste/moitié déshonorée: « Maman, tout le monde a donné son cadeau…sauf moi…snif, bouh, soupir… »
Hou ben tiens, effectivement, tu n’as pas tord : ÇA CRAINT !!! J’ai complètement zappé le cadeau, pourtant bel et bien acheté et « presque » préparé: j’avais prévu que ma fille décors le paquet le matin même…mais quantité de coup de téléphones (agences, acheteurs, déménageurs…) oblige, j’ai oublié ! On y est retourné en courant et pour se faire pardonner, elle a gagné deux babioles supplémentaires...et trouvé le paquet très joli : Princesse Fafa s'est donné un mal fou pour consoler (récupérer) sa copine. Heu, désolée. On revient un peu tard. C’est un peu la honte, non ? Pas plus que ça ?

OK, alors, du coup, j’ai décidé de mettre la barre un peu plus haut : enfermer Lili –Puce (pas encore trois ans) dans la voiture et laisser les clés à l’intérieur !
Ha oui, c’est ballot ça. Bon, en fait, ce n’est pas trop le mot exacte qui m’est venu à l’esprit. Après un monstrueux chapelet d’injures, j’étais juste en proie au découragement et à l’effroi le plus totale; la petite me regardant de ses grands yeux étonnées derrière la vitre, pendant que je tentais désespérément de lui faire comprendre qu’il fallait qu’elle essaie de se détacher (sinon, ça aurait été trop simple) et de lever le loquet de la portière et de rester calme. Peine totalement perdue: merci la sécurité enfant et son blocage du loquet et merci le siège auto duquel on peut enlever les bras, à la rigueur, mais jamais, au grand jamais, les jambes ! Lili-Puce se décourage et sanglote. Maman (mais pas que), reste calme mais s'auto-flagelle intérieurement: "t'es vraiment la reine des c..." (laissons tomber les synonymes).
Je vous passe les détails du « comment c’est arrivé » (en gros, au supermarché en fermant le coffre pour poser le chariot…) et irait droit au dénouement: après moult péripéties (elle est restée une bonne demi-heure à l’intérieur tant qu’à faire) et échec total pour lui faire comprendre qu’elle pouvait aussi essayer de descendre la fenêtre, même si, en règle général, elle n’a surtout pas le droit de le faire, là, franchement, c’était le moment d’essayer et de se faire plaisir: non mais tu vas la descendre cette p...de saleté de fenêtre de m...!!!...La vitre fait tampon...et puis je ne le dit pas vraiment...mais je le pense si fort !  Lili-Puce est en larme, effondrée: elle ne comprend pas, elle n’y arrive pas !
Comme on était au supermarché et qu’il y avait un magasin Feu-vert à côté (allé, je leur fait un peu de pub, ils ont sauvé ma gamine tout de même…et sans abîmer la voiture), le gars de la sécurité du supermarché que j’étais allé chercher, est allé lui aussi chercher du renfort de ce coté là et grand bien lui en a pris.
Je sais maintenant m’introduire dans la voiture des autres sans casser la vitre ou forcer la serrure: avec un gros tournevis et un cintre. Passez le tournevis par le haut de la portière, faites glisser le cintre dans l’entrebâillement créé (cintre préalablement coupé et auquel vous aurez donné la forme d’un crochet pour attraper le loquet) et ouvrez. Bon, ça peu prendre une bonne dizaine de minutes tout de même, mais ça marche !...en tout cas sur les modèles avec loquet.
Et la voiture n'a même pas été esquintée...ma fille non plus d'ailleurs (à quelques traumatismes psychologiques près)! Le petit gars de Feu vert a croulé sous les remerciements de moi-même et Lili-Puce (toute émotionnée et à sa façon: "Maci môssieu") m’étouffant de ses câlins.
Mes galons de mère indigne, je vous le disais.


D'accord, ça mérite bien une bonne brochette de fraise (fabrication Lili-Puce) cette petite aventure là.

20/06/2010

Le coup du couteau.

Un repas animé (c'est le moins que l'on puisse dire):
Princesse Fafa (5 ans et demi) vient de se planter une méchante arrête de poisson dans le palais, et a donc décider de ne plus manger de poisson de toute sa vie (plus ou moins).
Après moult négociations, elle accepte de manger si je lui donne moi-même à la fourchette, en vérifiant morceaux par morceaux (nanomètres par nanomètres en fait, sinon elle crie).
Etant debout à coté d'elle, Fafa regarde mon ventre « légèrement » arrondi (je venais d'engloutir deux grosses tranches de pastèque: il faut bien que ça aille quelque part), et se moque (non mais franchement !) en me disant qu'il y a comme un bébé dedans (je démens formellement cette rumeur).
Elle enchaine donc sur LA question, LA fameuse, qu'il faut bien poser un jour : « Mais maman, en fait, comment on fait un bébé ?????????... »
J'essaie alors de bien cibler la demande, afin de savoir si elle veut que je lui explique comment ils sortent du ventre, ces bébés, ou "comment ils y rentrent". Limitons la réponse à l'essentiel si possible.
Elle choisi forcément l'option B.
Bon ben faut expliquer alors. Je ne m'en sors pas trop mal à priori, car plutôt que de paraitre étonnée au choquée, elle est plutôt morte de rire. Et lancée sur sa course, je l'entends poser une toute nouvelle question; de celles qui sont pénibles à la longue (car on se les pose soi-même assez souvent): « Mais maman, en fait, pourquoi tu as des poils, toi ?... »

Gros soupir de maman, sauvée par le gong si on peut dire.
Le gong en question s'appelle Lili-puce.

Absorbées par nos questions réponses, on ne l'avait écouté que d'une oreille discrète se plaindre de manière répété. Et puis, profitant du fait que je n'avais que très relativement envie de répondre à la dernière question, je tends un peu plus l'oreille sur ce qui se passe à la ronde, et entends alors nettement Lili-Puce psalmodier à qui voudrait bien l'entendre (sa mère, en fait) : « Mômaaan, j'ai peuuuuur !!! Mômaaan, j'ai peuuuur !!!... »
Je sursaute alors violement, saisie par la vision d'horreur qui s'offre à moi : ma fille est debout, avec son bavoir en plastique, dans lequel est tombé un couteau étonnement pointu, et prêt à l'égorger !!!!


Je me précipite (non, je n'ai pas pris le temps de faire une photo, par contre, je maitrise bien Photoshop et les photomontages, et la puce aime faire le clown), partagée entre l'effroi et une terrible envie de rire. C'est d'ailleurs un méchant fou-rire qui a gagné tout le monde (un peu moins Lili-Puce tout de même) une fois le couteau bien remis à sa place.
A ceux qui se demanderais pourquoi ma fille se balade ainsi, j'ai tout de même une explication rationnelle (si, si, vraiment): pendant mon cours d'éducation sexuelle, la petite (bientôt 3 ans), s'était proposé de commencer à débarrasser la table (si c'est pas mignon, ça), sauf qu'en voulant attraper, dans mon assiette, la peau de la pastèque pour la jeter à la poubelle, mon couteau, placé devant, lui est tombé dessus (le bougre)!

On notera que du coup, on ne sait toujours pas pourquoi j'ai des poils.
La vie et ses mystères…

07/06/2010

On ne joue pas de la flute avec des jambes de Barbie.

Voilà le cas typique de phrase (celle du titre) qu'on ne s'imagine pas, un jour, avoir à prononcer.
N'empêche qu'il existe une explication quasiment rationnelle à tous ceci: mes filles ! (Juxtaposer les termes « rationnelle » et « mes filles » me parait osé, mais bon…)
Elles jouaient dans leur bain, en se tapant vaguement dessus, jusqu'à ce que ça dégénère grave (incroyable, non ?).
L'une des Barbies est écartelée (en plus d'être noyée), afin de démembrer résolument son grand corps de pouf et que sa jambes soit réutilisée dans une toute nouvelle fonction : flute à bec !

Pourquoi s'interposer me diriez vous ? Pourquoi ne pas assister simplement, et avec délice, à la mise à mort d'une Barbie (une de moins !!!) ?

Tout simplement parce que cette Barbie là n'est pas censée s'écarteler (irréparable par la suite et gros drame potentiel envisageable), en tout cas, elle résiste bravement, alors que l'autre (j'ai deux filles donc deux Barbies), est déjà en pièces détachées. En toute logique, j'ai deux filles (on le saura), la Barbie a deux jambes, donc chacune devrait pouvoir jouer de la flute à bec avec (qu'est-ce qu'il ne faut pas expliquer dans la vie…). Sauf que Princesse-Fafa a décidé de ne pas prêter SA deuxième jambe à sa sœur larmoyante (elle en fait des tonnes et l'eau gicle de tous cotés); les cris et les coups fusent, et je décide alors d'intervenir avec ma formule étrange mais définitive citée plus haut: « de toute façon, on ne joue pas de la flute avec des jambes de Barbie », afin d'interrompre clairement cette séance de torture barbiesque… et de musique douteuse.

En vérité, les jambes de Barbies ont déjà subi d'autres utilisations déconcertantes : baguettes de tambour, micro, gratte dos…
Voici d'ailleurs un extrais de conversation surréaliste avec Fafa :
Moi : Tu fais quoi là ?
Elle : Ben, je tricote.
Moi : Le rideau du couloir ?
Elle : Ben oui.
Moi : Mais avec quoi ?
Elle : Ben, des jambes de Barbie !
Moi (intérieurement) : Oui, c'est bien ce que je craignais…
En même temps, faire de Barbie un objet enfin utile est sans aucun doute un signe d'intelligence supérieure (au moins).

Pour tout dire, dans le genre phrase inepte, ma digne fille, Fafa, n'est pas en reste.
Elle écoute le générique de Grabouillon, se tourne vers sa sœur, et d'un air fort docte, lui explique :
-Tu sais ce que ça veut dire « un chien-calme » ?
Sa sœur la regarde intensément en attente du dénouement…
… -ça veut dire un chien qui est calme. 
Elle rentre au CP l'année prochaine, on n'est pas inquiet du tout…
Mais je me moque, alors que je me souviens parfaitement, qu'un peu plus âgée qu'elle, j'avais proclamé haut et fort, à qui voulait l'entendre, ma splendide découverte-à-moi du jour : « Hé les gars, vous savez quoi, Bonjour, ça veut dire bon-jour et Grosminet ça veut dire Gros-minet !!!! »…et fière et gonflée d'orgueil avec ça !
En même temps, j'en connais qui on mit des années à comprendre toute la subtilité du mot « Potao » : un pot à eau !...mais je ne citerais pas de nom…pas même sous la torture… d'une Barbie…qui n'a que ce qu'elle mérite…


Preuve qu'on peut tricoter un rideau avec des jambes de Barbies !

26/05/2010

Moi je trouve ça mignon (mais bon, ce sont mes filles...)

Petit florilège de mots d'enfants charmants (ce sont les mots d'enfants, qui sont charmant, pas forcément les enfants en fait…enfin parfois…faut voir…)

Mais pour ceux qui préfèreraient, à ce qui va suivre, les annonces immobilières à 2 euros, en voici une si joliment tournée :
DESCRIPTION : 
Dans une petite résidence coquette (petite + coquette = riquiqui), villa aux prestations haut de gamme et de bon ton (oh que c'est bien dit !) d'une surface d'environ 100 m2 avec un jardin de 60 m2 environ dans lequel un spa serait très agréable (tu m'étonnes.). Rez de chaussée: salon/salle à manger et cuisine ouverte à aménager (gros budget à prévoir en plus) d'environ 60 m2 donnant sur une terrasse - wc avec lave-mains (c'est intéressant). 1er étage : 3 chambres.
Le tout mitoyen des deux cotés, bruyant et cher. Oui je sais, ce sont les prix du marché…il parait…c'est n'importe quoi, oui !

Mais je m'éloigne (et je m'énerve).
Voici donc, tout d'abord, un extrais de Lili-Puce (bientôt 3 ans) essayant, toute gonflée de fierté, de compter en anglais : « For-fi-fi-for-fave »OK, presque.
Elle décide ensuite d'observer ses bobos (au cas où sa maman-mais pas que- qui n'a que ça à faire, compatirais) : « Là ça va mieux/là ça pas va mieux/là ça va mieux... ! »

A quoi sa sœur, qui s'est réveillée de mauvais poils, répond (il n'y a pas de raison que seule sa mère ait des problèmes de pilosité): « Il ne marche pas cet attrape cauchemar ! ».
Il faut que je vous explique : à l'école, la maitresse, et c'est tout à son honneur, leur a fait fabriquer un attrape-cauchemar à la manière des indiens d'Amérique. C'est un fil de fer en chenille, décoré de fils de raphia : ça ne ressemble à rien et étonnement, ça ne marche pas ! On a décidé de le mettre sous l'oreiller (au moins, personne ne le voit : c'est si peu joli que ça pourrait bien être LA source de ses cauchemars...).

Princesse-Fafa pose également de charmantes questions, à l'occasion, à sa sœur : « Tu veux être mon chien ? » Oserais-je le demander un jour à leur père ???
Elle m'a également expliqué, toute heureuse, que demain, à l'école, il y aura une surprise :
Fafa : c'est un bébé !
Moi : Oh, c'est mignon !
Fafa : On va le mettre dans un placard.
Moi (un brin inquiète) : ??? Ha bon ?
Fafa : Non mais on va laisser la lumière.
Moi (moyennement convaincue) : Ha bon. (Oui, je sais, je me répète…mais que voulez-vous, je ne trouve pas les mots)
Fafa : En tout cas, c'est vivant !
Et c'est censé le rester longtemps ? C'est quoi ce truc ?
OK d'accord, c'était une couveuse. La maitresse a craché le morceau après mes menaces de dénonciation pour maltraitance sur chose vivante dans un placard.
 
Et aller, une petite dernière pour la route :
La grande joue plus ou moins à la maitresse (elle joue à la grande, quoi) : 
Princesse-Fafa : Allez les enfants, ont va se faire troooop belle !
Lili-Puce (et son esprit de contradiction) : NON !
Fafa : Tu veux être moche ?
Lili-Puce (nette et précise) : OUI !
Finalement, elle a consenti à se faire belle…elles sont ressorti de la chambre couvertes de bijoux en plastique bien kitsh…et elles étaient heureuses…et c'est l'essentiel !


Lili-Puce a trouvé une toute nouvelle expression pour amuser la galerie. Sa sœur n'est pas en reste.

11/05/2010

Ce n'est pas tout de rouler en voiture volée...

Ce n'est pas tout de rouler en voiture volée (voir chronique du 07-06-06), encore faut-il connaitre les rudiments de base de la langue des greffiers pour oser s'en servir.
Il y a longtemps, bien longtemps (5 ans déjà ), nous avions testé pour vous « comment acheter sa voiture par internet », et avions plus ou moins foiré l'expérience puisque nous nous sommes retrouvé au volant d'une voiture volée (arnaque au fournisseur pour être exact), n'avons eut qu'une clé, pas de notices, interdiction de la revendre et avons dû nous porter partie civile pour un procès dont nous n'avions plus aucunes nouvelles jusqu'à ce jour où nous voici enfin libéré d'un poids : nous pouvons la garder ! Ha ben tant mieux alors (en même temps, vu l'état de la carrosserie, c'est mieux si c'est nous qui la gardons).
Par contre, pour être bien sûr de la décision de la cour d'appel au sujet de l'ordonnance de restitution, il nous a fallu une certaine patience ET un décodeur pour lire le document de 20 pages sur la question. On en connait (genre Anakin) qui sont bêtement tombé du coté obscur (de la force), mais alors les greffiers, c'est leur langage qui l'est définitivement (obscur).
Et la question s'est tout de même posée sur la fin: « Bon alors, on la garde ou pas ? »
Ainsi, La notification d'arrêt commence par: « L'an deux mil dix et le vingt neuf avril… ». Alors, déjà, moi je mets deux LL à mille (oui, je sais, question orthographe, c'est l'hôpital qui se fout de la charité qui, bien ordonnée, commence par soi-même) mais franchement, on se croirait revenu au moyen âge. S'en suit une vingtaine de pages, obscures donc, dont une phrase d'une page et demi tout de même !!! Et là, quand enfin on se dit qu'on va connaitre le "dénouement de l'épilogue", et bien non : LA phrase, celle qui doit tout résumer, n'a juste rien de claire.
Extrais :
 «  Au fond (humour, ça fait 19 pages qu'on attend),
Infirme l'ordonnance entreprise,
Et statuant à nouveau,
Dit n'y avoir lieu à restitution aux sociétés untel et untel. »
Alors, déjà, il n'y a pas de sujet dans cette phrase, et puis cette négation, c'est quoi exactement ? Dit y avoir lieu ou dit n'y avoir pas lieu ?
On a opté pour le « n'y a pas »*car ça nous arrangeait, mais honnêtement, pour le commun des mortels, c'est compliqué de dire clairement les choses ? Ou bien c'est juste pour nous faire croire qu'ILS sont d'une race supérieure, eux ?
Pourtant, il y a un signe qui montre qu'ils sont finalement humains et sentimentaux, ces gens là : ils mettent des majuscules à chaque ligne, même lorsqu'il n'y a pas de point. Et oui, on ne le dira jamais assez, les greffiers sont des poètes (pouèt) !

* …je leurs ferais bien prendre une leçon de négation par Lili-Puce, qui pratique d'ailleurs la double négation, au cas où, justement, on aurait un doute : 
- Tu viens te coucher ma puce ?
- Non-pas.

Pour info, la lecture du document en question s'est vue compliquée du fait que mes deux filles avaient ce jour là une otite (et puis, peu avant, des bronchites, gastro-entérites, grippes et/ou conjonctivites : elles aussi, elles aiment bien les rimes), ça pleurait un peu de tous les cotés dans l'appartement (en plus du fait que je m'étais levé 5 fois dans la nuit). Suis fort fatiguée MAIS contente : on garde notre voiture volée ! YES !

                       
Je n'aime pas les documents administratifs, par contre, j'aime bien ma photo de Kiki le cochon. Je sais, rien a voir avec le sujet, mais je ne savais pas ou la glisser.
                      


J'ai un portrait de dindon aussi. Oui, c'est bête, mais cet animal me fascine. D'ailleurs, on voit bien dans son regard qu'il le sait !!!
 

Tenez, encore un autre (je vous l'avais dis, j'aime bien les dindons!)

NDA 2016: 6 ans après cette chronique, nous continuons de recevoir des recommandés du tribunal de grande instance à propos de cette affaire de voitures !!!!!... (je ne les lis plus, j'ai autre chose à faire dans la vie aussi...). Le fonctionnement de la justice me laisse parfois perplexe.

Plus d'images de dindons et autre sur le site: blog4ever.com/photos/noir-et-blanc



...mère au foyer...