13/12/2011

- Florilège (13-12-11: C’est joli comme date).

Pour ce qui sera sans doute la dernière chronique de l’année, je vous livre deux trois « bricoles maison » gardées sous la main pour l’occasion (ne me remerciez pas : ce sont les filles qui font l’essentiel du boulot !)

Commençons avec Lili-Puce qui joue ingénument avec sa sœur: « Viens Fafa, je vais te trainer par terre !... »  
Suite à l’intervention vive de sa mère prise d’un doute quand à l’utilité de ce jeu (effet serpillère, gamelle, habits déchirés, renversement de meubles… en devenir), elle lui propose alors: « Bon ben viens, je vais te trainer debout. »
Que dire ? En progrès ?...
En même temps, elles ne sont, sans aucun doute, pas les seules à tester leurs limites. Récemment, Princesse-Fafa me confiait : « Ma copine, elle fait les z’andouilles !!! »
C’est rassurant. Si, si.

Voici également une maxime de Fafa sur laquelle je vous laisse librement méditer (vous n’avez apparemment rien d’autre à faire): « Quand tu te fracasses tu te ramasses…et quand tu te ramasses, tu te fracasses ». En tout cas, ça a l’air grave, mais comme ça rime, ça passe (ou ça casse?)

De son côté, Lili-Puce a d’autres soucis. En se réveillant ce matin, gravement, elle m’annonce: « Maman, cette nuit j’ai rêvé que tu m’avais disputé…non mais quand-même j’ai bien dormi !... »
Ça fini bien alors ! Visiblement, même si son inconscient (et sa mère) semble la tourmenter, ça ne l’empêche pas plus que ça de profiter de la vie…et/ou de la nuit !

Juste pour que vous ayez une idée de ce que je subis, moi, de mes filles, sachez que Princesse-Fafa viens me chanter sournoisement sous mon nez la chanson des Schtroumpfs pour que je me la trimballe toute la journée en psalmodie débilisante dans la tête ! Je vous l’avais dit: sournois ET limite sadique !

La leçon de physique du jour nous vient également de Fafa, fort en forme ces derniers temps. Suite à The famous question du « pourquoi, quand la terre tourne et qu’on a la tête en bas, on ne tombe pas ??? Hein, dis, pourquoi ?!!! », je me lance dans l’explication de la pesanteur et théorie de la gravité, etc, etc… 
- Maman (mais pas que): …donc, dans l’espace, dans une navette spatiale par exemple, on vole, et les objets aussi, on est en apesanteur. Mais sur la terre, si tu lances une pomme, au pire elle te retombe dessus, au mieux, elle tombe par terre… tout ceci grâce à la pe…(santeur) 
- Princesse-Fafa : …LOUSE !!!
Grace a la pelouse donc. Ça valait bien la peine d’expliquer !

Moralité, Voltaire avait encore et toujours raison : « Il faut cultiver son jardin » sinon, on risque gravement de tout foutre en l’air !
 

 Princesse-Fafa en semi-apesenteur…

02/12/2011

- Astuces et services sociaux.


Afin de mener à bien la mission de la chronique précédente (nouvelles résolutions), j’ai décidé de noter quelques astuces de ci-de là, histoire d'optimiser la donne.

- Astuce n°1 : penser à passer l’aspirateur pour couvrir le bruit des règlements de comptes bruyant et violent de deux sœurs parfois excédées l’une par l’autre. Je n’entends pas, je nie le problème, je n’interviens (et ne m'énerve) donc pas: je gagne du temps (et de la sérénité)! Fonctionne aussi quand je martèle le piano sur l'«Asturias » d’Albeniz ou la 7ème de Beethoven…

- Astuce n°2 : acheter des couverts à salade géants. Quand les filles lèchent la sauce dessus, on entend les mouches voler…et celles au repos aussi. Un moment de quiétude ma foi trop éphémère.

- Astuce n°3 : Offrir à la petiote le manteau de sa sœur…ou des habits neufs. Elle ne se prépare jamais aussi vite pour aller à l’école que lorsqu’elle essaie des affaires nouvelles. Astuce qui a ses limites : gros budget si renouvelé tous les jours.

- Astuce n°4 : Me constituer une prime de Noël en cumulant tous les papiers de la sécu, des gosses et de leur mère fatiguée-on-se-demande-bien –pourquoi, et en les envoyant tous ensemble début Décembre à la CPAM pour remboursement. Qui m’offrirait cette prime de Noël sinon ?

- Astuce n°5 : éviter les mauvaises frayeurs. Dernière en date:  Princesse-Fafa, pleine d’aplomb, explique que dans la vie, à un moment, tout le monde peut se tromper. A quoi je rétorque, pour bien positionner ma supériorité en matière d’autorité (et juste pour la répartie car convaincu du contraire) que, oui c’est vrai, sauf pour moi: « Maman a toujours raison ! » Et Lili-Puce de rétorquer, de sa petite voix tranquile: 
« BEN NON, PAS TOUJOURS, DES FOIS TU AS PAS RAISON, QUAND TU M'ATTACHES ! » ????!!!!!...
Alors là, ahurissement général. Le père est pour le moins interloqué. On imagine tous le pire: Lili-Puce, attachée dans son lit pour que maman puisse sortir et aller boire et danser et festoyer en toute impunité. Ce n’est plus une mère indigne mais une mère infâme qui est démasquée. Intérieurement, tout de même, je continu de chercher l’entourloupe (car entourloupe il y a. Si, si). La puce se permet alors de rajouter, après avoir observé nos visages atterrés: « Ben oui, quand tu m’attaches dans la voiture, des fois tu te trompes : tu attaches Fafa (alors que elle, elle sait le faire toute seule) au lieu de moi ! » OK. La tension retombe. Effectivement, généralement perdue dans mes pensées à l’heure des départs (pensée me martelant que je suis encore partie à l’heure où j’aurais dû arriver), je ne suis que vaguement concentrée sur ce que je fais; et je le fais vite et mal.
Nous arrivons donc à l’astuce n°6…

- Astuce n°6 : penser à bâillonner mes filles quand je les sors en société pour éviter que toute fausse vérité ne sorte de leur bouche et ne distille le doute dans l’assemblée... et ne provoque l’arrivée des services sociaux. Astuce qui a elle aussi ces limites : face au bâillon, les gens se douterons d’un truc pas net-net.
Du coup…

- Astuce n°7 : me concentrer sur ce que je fais et tenter de bien le faire. Astuce qui explique pourquoi je n’ai toujours pas repris le travail: j’ai "fais" deux enfants, je vais essayer de bien les "finir" avant de passer à autre chose.


Est-il besoin de souligner qu’elles n’ont pas toutes les deux exactement la même personnalité ?!…(vous pouvez agrandir l'image)

26/11/2011

- Nouvelles résolutions...de Novembre.

Puisque les bonnes résolutions de Janvier, on a déjà testé, ça ne marche pas plus que ça, j’ai décidé de tenter le coup en Novembre.
L’idée, c’est de pouvoir récupérer un peu d’estime de moi-même avant la fin de l’année histoire de finir sur un bilan encourageant…à défaut d’être parfait.
Pour commencer, il y a certaines choses toutes simples à changer :
- Arrêter d’aller à la bibliothèque le lundi : c’est fermé.
- Ne plus partir à l’heure où je suis censée arriver : forcément, ça met la pression.
- Ne plus composer mon numéro de portable à partir du fixe, histoire de localiser à l’oreille sa saleté de planque…et entendre en fait, non pas la sonnerie, mais la voix de quelqu'un d'autre que moi! Composer un faux numéro, c’est bête et flippant.
- Ne plus préchauffer le four, mettre la minuterie…et oublier de mettre le plat dedans : quand on ouvre la porte du four, c’est fort, fort décevant.
Résolution un peu plus ardue:
- Arriver à regarder « La Couleur Pourpre – La Vie est Belle (et non pas « Plus belle la vie ») – Ma vie sans moi… » sans pleurer ! Et vérifier pour « E-T »…sait-on jamais…Ça passe pour Bambi (ben si, la maman qui meurt), vérifié il y a peu. La liste n’est pas exhaustive. Pour tout dire, gamine, (genre onze-douze ans), j’ai quand-même pleurée en regardant Rambo1 : ben oui, à la fin, quand il se met à chialer !...Sans commentaires (j'en entends qui rigolent)…
Mettons cela sur le dos d’une empathie sévère et puis voilà.

Après, il y a des choses qu’on ne maitrise pas forcément.
Par exemple, comment se fait-il qu’il soit possible que :
- Lorsque la marmaille de mon cœur part enfin quelques jours en vacances chez les grands-parents (ça ne sert pas à ça des grands-parents ?...que j’embrasse d’ailleurs : coucou maman !)…il n’y ait plus rien à aller voir au cinéma ???
- Lorsqu’il fait enfin beau en Bretagne au mois d’Aout…la marée soit basse (gravement, même) ???
- Lorsqu’on parle d’invasion de poux à l’école…on se gratte systématiquement la tête ???...Ça vous gratte aussi, n'est-ce pas ?

D’ailleurs, suite à une invasion de ces bestioles doublée d’une attaque de vers (ceux qui démangent les fesses: faites des gosses; c’est pas cracra) la conversation chez la pharmacienne donnait à peu près ça : « Là, le mieux, ce serait de les faire bouillir... » Dans l’absolu, c’est une technique comme une autre, mais l’effet collatéral est sévère : enfant bouillu/enfant foutu !

…me fais penser à une histoire :
Une petite expérience valant mieux qu'un long discours, un curé décide qu'une démonstration donnerait plus de poids à son sermon du dimanche.
Pour cela, il mit quatre vers de terre dans quatre flacons :
- le premier ver dans un flacon d'alcool,
- le second dans un flacon plein de fumée de cigarette,
- le troisième dans un flacon de sperme,
- enfin le dernier, dans un flacon d'eau bien propre.
À la fin de son sermon, le curé donna les résultats de l'expérience :
- Le ver dans le flacon d'alcool est mort.
- Le second, dans le flacon plein de fumée de cigarette, est mort.
- Le troisième, dans le flacon de sperme, est mort.
- Le dernier, dans le flacon d'eau bien propre, a survécu.
Le curé demande alors à l'assemblée : Quels enseignements pouvons-nous retirer de cette démonstration ?
On entend alors la voix d'une petite vieille du fond de l'église : « tant qu'on boit, qu'on fume et qu'on baise, on n'aura pas de vers !»

Voilà, c’est dit. Par contre, ce genre de technique, pour l’appliquer sur mes gamines, c’est plus complexe (un poil trop jeunes sans doute).
Allez, je vous laisse, j’ai un programme chargé moi…
 

 Pour la photo du jour, j’ai hésité entre Gaspard le charognard et Léon le dindon…j’ai mis les deux. Rapport avec la chronique : aucun. C’est juste pour signaler que les oiseaux, généralement associés à quelque chose de léger, beau, et poétique ont pourtant, pour certains, l’allure ingrate et inquiétante…mais personnellement, je trouve quil y a une forme de beauté brute dans cette « ingratitude ».



11/10/2011

Jeux de mots, jeux de marmots.

Après le Muppet Show et leurs cochons dans l’espaaaace, Princesse Fafa a décidé de surenchérir en lançant des nuggets dans l’espace ! Bon, après mure réflexion, il s’agissait de navettes dans l’espace. La malbouffe épargnera peut-être la lune.
En même temps, en milieu d’année, elle me disait qu’elle étudiait la glammaire…ou la grand-mère (un grand classique). Ceci expliquerait donc cela…

De même, Fafa m’annonce, mi-sérieuse, mi-moqueuse, que Régis, appelons le comme ça (ce prénom ayant déjà subit les avaries des Nuls avec les sympathiques « Régis est un c--, il n’est plus à une humiliation près », un garçon de sa classe, est périmé !
Devant l’interlocation (au moins ça) de sa mère, elle confirme : « Si, si, il est périmé ! »
Je lui donne donc la définition du mot d’origine, mais elle n’en démord pas. Elle ajoute d’ailleurs: « il met sa main dans sa culotte ou dans son nez et après, il la met dans sa bouche et après, nous aussi, on est périmé ! ». Bien, bien, bien. « Mais si ! Tout le monde le dit de toute manière ». Il ne serait pas juste cra-cra ou plein de microbes ? « NON ! Il est PE-RI-ME ! »…Bon, ben si tout le monde le dit…

Mais elle n’est pas non plus la seule à ‘s’emmêler les pinceaux. L’un de ses camarades, lors d’une sortie dans une ferme pédagogique, a répondu, très fier de lui, que les mam…mifères (animaux à mam/elles, en fait)  étaient appelés ainsi car ils avaient tous des mam/ies !!!
L’année dernière, également, la maitresse ayant ramené des œufs dans une couveuse en classe, elle pose la fatidique question du: « Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir en sortir ? »…Réponse exaltée d’un autre petit camarade: « des dinosaures !!!! »

Ça me fait penser à une discussion que nous avions eut avec Fafa sur les herbivores, carnivores et omnivores. Après quelques explications à priori claires et précise, nous demandons alors à Lili-Puce, 3ans à l’époque: « Et toi alors, qu’est-ce que tu es ? Herbivore, carnivore ou omnivore ? » et la puce de nous répondre avec sa logique implacable: « Moi ? Ben je suis Lili-Puce ! » Effectivement, ça se tient.

D’ailleurs, de son coté, la puce est relativement imaginative aussi coté vocabulaire.
Elle a ainsi une très jolie palette d’expressions façon Capitaine Haddock, qui l’a, du coup, fortement perturbée récemment: elle était ainsi au bord des larmes en me confessant que elle aussi elle faisait des bêtises, des fois, elle disait des gros mots ! Mais, lesquels (petite appréhension tout de même de sa mère) ?! Réponse de la puce: « je dis, espèce de cacahouète cramée ! ». Ok, c'est pas trop grave alors.
La preuve en image (et oui, après le dernier mot "ici", on entend comme un petit "proût", d'où les rires):
 
 
Ses expressions sont multiples en fait, on a parfois droit à des « espèce de cacahouète refroidie ! », que j’aime assez d’ailleurs. On a aussi « espèce de camembert grillé » entrainant, du coup, ce genre de remarque de sa part (perdue devant son assiette de petits pois qui ont décidés de ne pas grimper dans sa cuillère): « Maman, tu peux m’aider… s’il te plait…à manger...ces espèce de camembert… cramé…au chocolat ?!!! »…ou l’injure ultime !

Lili-Puce continue également à avoir deux-trois petits soucis de prononciation.
Ainsi donc, les coquelicots sont invariablement des cloqliclots ! De toute manière, elle a décidé que c’était nul les cloqliclots (en plus du fait que c’est imprononçable). Et à la question « mais, pourquoi donc ? », elle nous a répondu, fermement : «Parce que on ne peut pas les manger !!! ». Devant notre expression hilare (Lili-Puce est souvent un petit estomac sur pattes), elle s’empresse d’ajouter: « en tout cas, les chiens, ça, on ne les mange pas ! »…et pourtant, bizarrement, elle les aime bien, les chiens.

D’ailleurs, dernier détail qui ne trompe pas sur l’importance de l’alimentation, lorsque son père rentre le soir, il sonne au portail pour avertir les filles…sauf que la dernière fois, Lili-Puce, au son de la sonnette, s’est écriée: «  LA PIZZA !!! » (puisque le samedi en général, le livreur de pizza sonne aussi à la porte !...sauf qu'on était mardi)…Dommage pour son père, accueilli avec une certaine déception de sa part...
Et puis, que ce soit le soir ou le matin, elle a le don de le mettre en joie. Ainsi, Mon’Homme avait mis un costume d’été, vu la chaleur du jour, sa fille vient l’embrasser avant qu’il parte et lui demande : « C’est toi qui l’a achetée... ta chemise…de nuit ?»…ou comment partir au boulot, bien dans sa peau et confiant dans son allure !

Faites des gosses !... bon, mais pas trop non plus : c’est bruyant. 


02/10/2011

- Saucisses et surréalisme.

Et la phrase du jour est une nouvelle fois attribuée à Lili-Puce: « j’avais soif…comme une patate !!! »
OK d’accord, admettons, c’est imagé…à défaut d’être totalement courant.

Alors, il y a également une suite à l’amour inconditionnel mais en sens unique (car les saucisses, elles, on ne sait pas trop ce qu'elles aiment en fait...) que Lili-Puce porte aux saucisses (pour voir l’article, cliquez ici.).
Ainsi, comme compliment, PARCE QUE j’ai décidé de le prendre définitivement comme ça, un matin devant le lavabo, j’ai eut droit à un « Maman, t’es beeeelle…comme une saucisse ! » Oui je sais, la fin atténue « quelque peu » le début. Moralité, tout est relatif.
Et tiens, d’ailleurs, la théorie d’Einstein vient elle-même d’être remise en question.
Re-moralité : tout est vraiment très relatif ! (et puis comme ça, chacun son tour).

Dans le même ordre, elle nous a plusieurs fois déclaré en se caressant l'avant-bras : 
« Ooooh, ma peau est douce…comme une saucisse ! »…Sans commentaires.
Il ne sert à rien de chipoter avec les chipolatas : on aime ou on n'aime pas un point c'est tout!
Tenez, une dernière "insulte" à la sauce Lili-Puce : "Espèce de patate crue au jambon !" Effectivement, la patate n'étant pas cuite, on comprend toute l'horreur de l'injure (et oui, le jambon est moins glorieux que la saucisse) !

Bon, en fait, il lui arrive tout de même d’être un peu plus subtile dans ses expressions. Ainsi, l'autre jour (comme ça, ça situe), avec milles précautions, et bien blottit dans le creux de sa main elle m’interpelle : «Maman, regaaarde…un poil de plume ! ». Moi, je trouve ça mignon…un poil de plume…c’est léger, c'est poétique...c'est quoi ? Donc, pour les circonspects, il s’agit en fait d’un bout de barbe molle de plume d'oiseau telle que désigné ci-dessous :
Alors sinon, j’ai deux questions à vous soumettre. Comment sait-on qu’il fait vraiment chaud dans la maison ?......Les gants Mapa et la patafixe commencent à fondre (et dire qu’on est en Octobre !!! Ma pauv'dame, y'a pu d'saisons etc, etc...)
La deuxième question : comment sait-on qu’on est vraiment épuisée ?......On est « pompette » après un seul verre de cidre ! Un cruel affront à mes jeunes années à boire téquila frappés sur téquila frappées sans broncher.
MAIS, j’ai une excuse: la nuit qui a précédée ce méchant verre de cidre harassant, Lili-Puce a hurlé de terreur. Réveillée, du coup, très en sursaut et inquiète (mais engourdie donc ça atténue), j’inspecte les lieux et l’enfant : elle a fait un cauchemar. Bon ben puisque c’est fini (bisous, gros câlin, bois un coup, t'as bavé sur ton doudou, tu voudras des pâtes demain ?! OK on en reparle plus tard si tu veux bien...), je retourne me coucher, moi. Le lendemain, un peu plus fraiche et dispo, je lui demande alors de me le raconter ce mauvais rêve: « Alors c’était un monsieur qui n’avait pas de bras……ni de jambes…………..ni de ventre ! » Ha bon, quand même !...Mais il n’avait que la tête alors ?! « Oui. La tête ET le cou ! » Ha bon, d'accord...
Tiens, ça me rappelle une blague loufoque d’ailleurs : c’est une tête qui participe à un championnat de natation. Au coup de sifflet, elle se jette à l’eau…et coule à pic. Un gars plonge alors vite fait pour la récupérer et complètement hébété, lui demande une explication. La tête répond : « C’est lamentable ! Des années d’entrainements  pour apprendre à nager avec les oreilles, et au dernier moment, y’a un abruti qui vous colle un bonnet sur le crâne !!!... »

Dans le genre conversation surréaliste, j'entends parfois l'une de mes filles demander à l’autre: « Tu veux bien être mon chien ? »… me vois bien demander ça à quelqu’un, moi ! (à Alain Chabat à la rigueur...suis fan)
Moralité (encore une, prenez des notes, hein), il y a des trucs pour lesquels on a définitivement passé l’âge (sauf Alain Chabat...et quelques autres...) !

En même temps, Billie Burke (actrice américaine née à la fin du 19ème siècle, le 7 Aout 1884 pour être précis et histoire que vous sachiez un truc qui ne vous servira au grand jamais merci wikipedia) a dit: « L’âge ne compte pas…à moins d’être un fromage. » Moi je dis: c’est rassurant. 

Faire des bulles...ou la beauté et le plaisir de lait fait mère...De l'éphémère pardon, faut que j'arrête le cidre.





27/09/2011

Mon dentiste est sympa mais bon...


Notre ami Horace disait, il y a un certain temps déjà: « Carpe Diem ».
En gros :  Cueille le jour présent, quam minimum credula postero (sans te soucier du lendemain - pour les incultes).

Oui alors il me fait bien rire l’Horace et même si ce genre de petite phrase, peu faire des films sympas (« Le cercle des pouets disparus », à l’époque j’étais ado alors, forcément, j’ai adhé et ado-ré ), ça ne colle pas forcément aux aléas de la vie : va vivre le moment présent chez ton dentiste !
Pour tout dire, alors que j’étais sur son fauteuil en train de me faire détartrer (je sais, dans l’absolu, ce n’est pas grand-chose, mais en même temps, je me suis souvenu pourquoi j’avais laissé passer autant de temps depuis le dernier détartrage) ! Ce n’est ni zen, ni apaisant, ni excitant. Bref, ce n'est pas tendance ! J’en étais tout de même arrivé à penser que finalement, je serais bien mieux dans ma cuisine en train de faire le ménage. Car oui, le vendredi matin, c’est ménage dans la cuisine/sdb (le lundi/repassage-le mardi/courses-le mercredi/taxi pour muuuuultiples activités-le jeudi/laver tout par terre, ranger tout partout...). Je sais, dit comme ça, ça fait Bree Van de Kampf (la psychotique du bon ordre chez les Desperates Housewifes, moi qui ne suis ni psychotique - ou pas encore - ni ne sais garder ma maison en ordre) n’empêche, rien à ce moment là ne m’orientait à penser qu’un poète romain avait écrit un beau concept et que c’était le moment d’en profiter !

Moralité, ce n’est pas parce que c’est dit en latin que ça te fais du bien !
J’ai une variante : le latin dans le texte, ça dépend du contexte !
Bon, en gros, Carpe Diem, c’est bien sympa, mais c’est quand on peut !...

Tiens, d’ailleurs, autre situation où franchement, la théorie d’Horace, c’est du bidon : tomber en panne (de batterie) sous le tunnel de Fourvière (du coup, forcément, en plus du fait que tu ne roules plus, t’as même plus tes warning !...Voir les chroniques ahurissantes de ma 205). Bon, en même temps, tout est relatif: quelque part, tu es un peu obligé de le vivre à fond ton moment présent, parce qu’avec un peu pas de bol, c’est peut-être le dernier (pour tout dire, comme coup de la panne que je me suis fait toute seule, celui-là, hou là là qu’il était terrifiant !)

Il y a un truc aussi, où à chaque fois que je le fais, je me demande pourquoi je m’inflige ça, du coup, plutôt que d’en profiter comme Horace donc, j’ai juste envie d’en finir : regarder «Alien» ! Pourtant, je l’ai vu carrément gamine ce film ; il n’empêche qu’il est toujours aussi bien foutu et aussi flippant et aussi dégueu…
C'est comme cet autre moment où tu te demandes toujours ce que tu fais là : le manège où t’as voulu monter parce que tu t’es dit que ce n’est surement pas si terrible et en fait, c’est vraiment si terrible que le moment présent, tu le passes juste à essayer de ne pas vomir ton pâté végétal du midi sur le marmot d’à coté qui lui, se fend la poire mais c’est sans doute parce qu’il tient à épater sa copine qui elle, est restée sagement à coté de la caisse (elle, elle lit les philosophes grecques, pas les poètes romains).

Le cadeau du jour: la réflexion à haute voix et teinté d’angoisse de Lili-Puce devant le manège du grand-huit: « OUF QUE JE SUIS TROP PETITE !!!... » (tu fais moins d’un mètre vingt, tu montes pas dans le train).
Au moins, il y en a qui connaissent leurs limites !
 

Et l’histoire du jour, spéciale « vivre à fond le moment présent…mais quand on peut » :
Un docteur téléphone à son patient. Il lui explique qu’il a une mauvaise nouvelle ET une TRES mauvaise nouvelle à lui annoncer. La première, c’est qu’il ne lui reste plus que 24 heures à vivre…La seconde…c’est que ça fait déjà un jour qu’il essaie en vain de le contacter !!!

…Et la nuit, tiens, comment tu l’appliques ton Carpe Diem ? Tu mets ton réveil toutes les heures, du coup, chaque fois que tu te réveils, tu peux te dire : « Chouette, il me reste 6 heures à dormir…chouette, il me reste 5 heures à dormir… ». Sadique comme technique.
Bref, profiter et être heureux, et bien conscient d'être heureux tout le temps, dans l’absolu,  ça peut être astreignant !


09/09/2011

C'est le rentrée : YES !!!

Alors effectivement, on ne peut pas dire que j’aurais beaucoup blogué cet été mais j’ai une bonne excuse: les vacances. Pour une mère au foyer, ce ne sont pas des vacances !
Par contre, j’ai quand même bossé: j’ai pris des notes (plein) !

Du coup, en relisant tout ça, je me disais que, finalement, les enfants sont comme une sorte d'EXHAUSTEUR DE GOUT: ils vous donnent l’envie de goûter toujours plus à la vie en lui ajoutant quelques épices vous permettant de voir et ressentir les choses différemment. Merci les mômes ! (un peu moins de bruit peut-être, quand-même…)

Et en parlant de gout, voici ce que j’ai retrouvé dans mes notes :
Lili-Puce partage sont steak saignant avec son père (la puce est pour le moins carnivore alors que Fafa et moi sommes plutôt herbivores. Moralité: les chiens font parfois des chats...mais ils les aiment bien quand-même!) et l’inquiétude, d’un coup la gagne: « Papa, tu as mis du poison sur mon teask?! » (comprendre steak).
Vu la question, tu m'étonne qu'elle soit inquiète. Bon en fait, il ne s’agissait pas tant de poi-son que de poi-vre : la première syllabe étant la même, le mot lui parait cohérant ! Alors je vous rassure: son père n’avait mis ni poison ni poivre…il a par contre donné un jour, en toute bonne fois (quoique ça fasse sadique), un morceau de gingembre terrible à Princesse Fafa, croyant que c’était du choux chinois…on en entend encore parler !

Un après-midi cuisine avec Lili-Puce. Je lui dicte la liste des ingrédients pour le cake: 3 oeufs, 4 cuillères à soupe de farine… Remarque angoissée de la puce: « Mais…mais…faut pas de soupe dans les gâteaux ?!!! » Quelque part, c’est cohérent aussi (d'autant que la soupe, elle l'exècre) !

En même temps, il faut bien l’avouer, elle n’est pas non plus toujours fute-fute la petiote.
A la question pour un champion, de leur maman, enthousiaste: "Papy et mamie vont venir avec une surprise à la maison ! C’est quelque chose qui bouge… vivant…avec plein de poils…c’est…c’est… ???"
Réponse tonitruante de Lili-Puce : «  C’EST UN OURS !!! ». Heu non, c’est un chat, et logiquement elle était au courant, mais bon (…me fait peur quand-même parfois).


Elle garde pourtant une certaine forme de logique dans ses expressions.
Par exemple, quand elle se met au piano, elle récite invariablement la gamme ainsi: « Do-ré-mi-fastoche-la-si-do » !!! En même temps, c’est peut-être une forme de méthode Couhé: la musique, c’est trop fastoche !
Et tiens, la preuve en image: Mozart était peut-être un génie, mais Lili-Puce, elle, nous fait bien marrer !

 
Il y a par contre une fois où elle a réussi, le temps de quelques secondes à mettre le doute à son père sur ma capacité d’éduquer ses filles (et si, vous aussi, vous vous posez la question, merci de me faire part de vos remarques constructives…ou taisez-vous à jamais !).
Je leur demandais naïvement de raconter à leur patriarche ce que nous avions vu aujourd’hui à la télé. Réponse plutôt déconcertante de Lili-Puce: « C’était horreur ! » Hein quoi ?! Un film d’horreur ? « Oui, on a regardé horreur ! »…Explication de leur mère morte de rire : « C’est pour mieux leur forger le caractère…Mais non, je plaisante; c’était pas « horreur », ma puce, elle s’appelait Aurore, et on a regardé La Belle Au Bois Dormant !!! »

Ça me fait penser que l’année dernière, nous avions eut des voisins, très charmants d’ailleurs, dont la femme s’appelait Aurore et le mari Philippe !…comme dans le dessin animé quoi ! Question: ils l’ont fait exprès ? Ils se sont dit: « moi je l’épouse que s’il (ou elle) s’appelle comme ça » ? Bref, c’est mignon et pas commun…mais ils ont déménagés et on ne saura donc jamais la fin de l’histoire …comme dans tous les contes d’ailleurs !
Et entre nous, je trouve que c’est un petit peu facile de finir avec cette vague formule: « …et ils vécurent heureux et eurent… ». Moi je dis, si les filles avaient, à l’époque, écrit leurs chroniques de princesses au foyer, on aurait découvert une vérité moins pailletée (les princesses et les paillettes, ça va de paire) et il y aurait eut moins de non-dit!

Tiens, j’ai quand-même trouvé un signe de bonne santé mentale de ma benjamine (tout juste 4 ans). Un jour de vacances, plein d’aplomb, elle me sort : « Maman, on arrête la télé pace’que sinon, là, ça va faire trop ! » La voix de la raison !...enfin…on en aurait les larmes aux yeux...

Sa sœur, 6 ans et demi, nous agrémente elle aussi le quotidien de quelques perles.
A la question: « Quel est le nom donné aux bébés des dauphins ?...Les del... ? »...phineaux
Réponse empressée de Princesse Fafa : « …taplanes ! »
Les deltaplanes doncque dire…
Elle enchaine en m’assurant comme si de rien n’était qu’en fait, ELLE AIME PLUS LES DAUPHINS QUE MOI…SA PETITE MAMAN ! Le problème, c’est qu’étant sur ce coup là moi aussi à l’ouest (et un brin parano), je comprends mal la phrase, lui fait répéter (inquiète et affectée, l'air de rien, mais commençant déjà à me faire une raison), croyant qu’elle préfère les dauphins, animaux somme toute sympathique, mais bon, quand-même… à sa propre mère ! Bon, en fait, comme vous vous en doutiez car vous avez de la sagacité, vous, elle pense qu’elle aime tant les dauphins que c’est forcément plus fort que moi je ne les aime… On ne va pas non plus faire un concours de qui aime plus quoi, l’essentiel étant que je garde encore une certaine place dans son cœur.
A 14ans, on en reparlera sans doute(les dauphins risquent de regagner des points), en attendant, profitons z’en ! Et les dauphins n’ont qu’à bien se tenir s’ils ne veulent pas accoucher de deltaplanes ou autres monstruosités (del/toïde, dél/égué, dél/avage, dél/uge…)

 

Princesse Fafa à la Sainte-Victoire…oui je sais, ça ne se voit pas (la montagne), mais parfois, il faut savoir faire des choix !

Plus d'images sur le site: . blog4ever.com/photos/gamines

chroniques mère au foyer...

19/07/2011

TRAUMA ET CATA...PULTE A PIANO. (Bonus vidéo)

Alors voilà, toujours suite à ma petite opération, je suis censée rester plus assise que debout, j’en ai donc profité pour mettre à jour ma couture, mes neurones, le courrier,  les disques durs, les photos, bouquiner, rêvasser et, trier les vidéos familiales mettant ainsi la main sur LE film, expliquant peut-être l’origine de tous les traumatismes de Princesse-Fafa (parfois, on rêve que les choses soient aussi simples)…et  c’est fou aussi tout ce qu’on peut faire en restant assis !

Fafa a tout juste 18 mois lorsque nous avons décidé qu’il était bon de l’emmener voir l’exposition du Royal De Luxe sur les machines de spectacle afin de stimuler sa curiosité intellectuelle et culturelle et poétique (et/ou faire naitre une vocation loufoque).
L’exposition vaut le déplacement mais la puce commence a fatiguer un brin. Il est alors temps d’aller voir le clou du spectacle… Mesdames et Messieurs…LA CATAPULTE A PIANO !!!!

Oui alors, dit comme ça, ça peut sembler un peu abscons comme concept, alors que, dans l’absolu, c’est très simple: il s’agit d’observer une catapulte lancer un...piano (et puis voilà)

Et pour éviter les explications inutiles :


Sauf que, pour le coup, c’est le cas de le dire, c’est somme toute "un brin" bruyant; notre enfant, un peu jeunette pour apprécier à sa juste valeur toute la "beauté" liée à l'absurdité du geste s'est mise à hurler de terreur plutôt que d’applaudir folle d'enthousiasme. Enfin revenue à la maison il semblerait qu’elle tente inlassablement de communiquer quelque chose :


Des années de psychanalyse en perspective?

La séquence filmée est plutôt courte mais en vérité, notre fille n'a enfin commencé à psalmodier autre chose qu'au bout de... trois jours…non, je dramatise, ça n’a duré que 3 heures (jusqu'à ce qu'elle s'endorme d'épuisement donc). 
Mais 3 heures de badayadabooum, c'est long.
Sur le film, le rire est nerveux (si, si) mais cinq ans plus tard, elle se bidonne carrément en regardant la vidéo : pas "trop-matisée" finalement cette enfant (qui a dit "si ce n'est la catapulte, c'est donc sa mère"?!).
En tout cas, si plus tard elle ne fait pas cataplutrice comme métier, on saura pourquoi et si elle ne se réincarne jamais en piano droit, ce sera la faute au Royale de Luxe!

Quoiqu'il en soit, pas de regret d'avoir laissé entrer un peu de fantaisie dans la banalité du quotidien. Ce qui me permet de glisser une citation d’Audiard que j’aime bien: « Heureux soient les fêlés car ils laisseront passer la lumière ! »Une citation qui me rassure en fait, même s'il y a une différence entre fou et fou-fou (je coche la seconde option...mon entourage confirmera...ou pas...)
 .


Titre de la photo: Ch'dong ! Ou nouvelle tentative pour traumatiser...la soeur!
A échoué aussi: la môme était morte de rire, et pourtant, on l'a lancer haut:


Pour info : linventaire des 80 Machines du royale de luxe.
La 77 me fait rêver. LE truc que je ne pourrais  faire que dans une autre vie si le basket existe encore : je n’ai aucun souvenir d’avoir mis un seul panier dans mon existence sauf en match de volley ! Du coup, ça ne compte pas. Bouh-snif…
1 . Ailes d’ange
2 . Bague à Jésus
3 . Baignoire roulante
4 . Broche de Jeanne d’arc
5 . Broche du Péplum
6 . Canon à neige
7 . Canon à œufs
8 . Canons à essence
9 . Catapulte à main
10 . Catapulte à piano droit
11 . Chiotte-solex
12 . Fauteuil qui marche
13 . Fiat 500
14 . Flammes brasero
15 . Galères de la bataille navale
16 . Girodoumdoum
17 . Gros canon
18 . Gros ventilo
19 . Grosse machine à fumée
20 . Petite machine à fumée
21 . Jacqueline la poule
22 . La mailloche
23 . La table & la plume
24 . Les boulets
25 . Les romains
26 . Machine à cucaracha
27 . Machine à coup de frein
28 . Machine à croquer les pommes de C. Deneuve
29 . Machine à cymbales


31 . Machine à faire tourner  les robes
32 . Machine à marcher comme un égyptien
33 . Machine à tartiner le nutella
34 . Machine à odeurs
35 . Machine à perspective
36 . Machine à saké
37 . Machine à sons du rhinocéros
38 . Machine à soulever les robes
39 . Machine à strip-tease
40 . Frigo-tempête
41 . Machine à tequila
42 . Machine à tirer les oiseaux mécaniques
43 . Maquettes des machines de la parade : Balançoire - Grande roue - Yoyo à cora - Girodoumdoum
44 . Maquette de la Girafe
45 . Maquette du Rhinocéros
46 . Marionnettes du 1er défilé de mode monoraillé
47 . Oiseau en tôle ondulée
48 . Orgue à feu
49 . Petit cheval du Péplum
50 . Scarabée mécanique
51 . Tartapulte
52 . Tour de Cameroun
53 . Toys
54 . Mur de Lumière

55 . Vélo démultiplié
56 . Yoyo à cora
57 . Machine à servir le vin
58 . Machine à casser les verres
59 . Le Cyclo
60 . Machine à Calder
61 . Char du pharaon
62 . Grand écran
63 . Moto ascensionnelle
64 . Hale Bopp - Moto (sens)ascensionnelle
65 . Machine à porter les lustres
66 . Maquette du Géant
67 . Machine à applaudir I
68 . Machine à applaudir II
69 . Mecaniek froe froe tchiek
70 . Rêvesurroues
71 . Table pour un roi fou
72 . Vélo tampon
73 . Maquette du Mobile-Homme
74 . Maquette de Roues-Âge
75 . Piano à poules
76 . Tronçonneuse ascensionnelle
77 . Machine à mettre des paniers (de basket) à tous les coups
78 . Tortue-Luth
79 . Dinorndus inepstus
80 . Surprise…


Et pour plus d'actualité, la page facebook du site: mere-au-foyer-mais-pas-que/1406337782921699?fref=ts