11/10/2011

Jeux de mots, jeux de marmots.

Après le Muppet Show et leurs cochons dans l’espaaaace, Princesse Fafa a décidé de surenchérir en lançant des nuggets dans l’espace ! Bon, après mure réflexion, il s’agissait de navettes dans l’espace. La malbouffe épargnera peut-être la lune.
En même temps, en milieu d’année, elle me disait qu’elle étudiait la glammaire…ou la grand-mère (un grand classique). Ceci expliquerait donc cela…

De même, Fafa m’annonce, mi-sérieuse, mi-moqueuse, que Régis, appelons le comme ça (ce prénom ayant déjà subit les avaries des Nuls avec les sympathiques « Régis est un c--, il n’est plus à une humiliation près », un garçon de sa classe, est périmé !
Devant l’interlocation (au moins ça) de sa mère, elle confirme : « Si, si, il est périmé ! »
Je lui donne donc la définition du mot d’origine, mais elle n’en démord pas. Elle ajoute d’ailleurs: « il met sa main dans sa culotte ou dans son nez et après, il la met dans sa bouche et après, nous aussi, on est périmé ! ». Bien, bien, bien. « Mais si ! Tout le monde le dit de toute manière ». Il ne serait pas juste cra-cra ou plein de microbes ? « NON ! Il est PE-RI-ME ! »…Bon, ben si tout le monde le dit…

Mais elle n’est pas non plus la seule à ‘s’emmêler les pinceaux. L’un de ses camarades, lors d’une sortie dans une ferme pédagogique, a répondu, très fier de lui, que les mam…mifères (animaux à mam/elles, en fait)  étaient appelés ainsi car ils avaient tous des mam/ies !!!
L’année dernière, également, la maitresse ayant ramené des œufs dans une couveuse en classe, elle pose la fatidique question du: « Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir en sortir ? »…Réponse exaltée d’un autre petit camarade: « des dinosaures !!!! »

Ça me fait penser à une discussion que nous avions eut avec Fafa sur les herbivores, carnivores et omnivores. Après quelques explications à priori claires et précise, nous demandons alors à Lili-Puce, 3ans à l’époque: « Et toi alors, qu’est-ce que tu es ? Herbivore, carnivore ou omnivore ? » et la puce de nous répondre avec sa logique implacable: « Moi ? Ben je suis Lili-Puce ! » Effectivement, ça se tient.

D’ailleurs, de son coté, la puce est relativement imaginative aussi coté vocabulaire.
Elle a ainsi une très jolie palette d’expressions façon Capitaine Haddock, qui l’a, du coup, fortement perturbée récemment: elle était ainsi au bord des larmes en me confessant que elle aussi elle faisait des bêtises, des fois, elle disait des gros mots ! Mais, lesquels (petite appréhension tout de même de sa mère) ?! Réponse de la puce: « je dis, espèce de cacahouète cramée ! ». Ok, c'est pas trop grave alors.
La preuve en image (et oui, après le dernier mot "ici", on entend comme un petit "proût", d'où les rires):
 
 
Ses expressions sont multiples en fait, on a parfois droit à des « espèce de cacahouète refroidie ! », que j’aime assez d’ailleurs. On a aussi « espèce de camembert grillé » entrainant, du coup, ce genre de remarque de sa part (perdue devant son assiette de petits pois qui ont décidés de ne pas grimper dans sa cuillère): « Maman, tu peux m’aider… s’il te plait…à manger...ces espèce de camembert… cramé…au chocolat ?!!! »…ou l’injure ultime !

Lili-Puce continue également à avoir deux-trois petits soucis de prononciation.
Ainsi donc, les coquelicots sont invariablement des cloqliclots ! De toute manière, elle a décidé que c’était nul les cloqliclots (en plus du fait que c’est imprononçable). Et à la question « mais, pourquoi donc ? », elle nous a répondu, fermement : «Parce que on ne peut pas les manger !!! ». Devant notre expression hilare (Lili-Puce est souvent un petit estomac sur pattes), elle s’empresse d’ajouter: « en tout cas, les chiens, ça, on ne les mange pas ! »…et pourtant, bizarrement, elle les aime bien, les chiens.

D’ailleurs, dernier détail qui ne trompe pas sur l’importance de l’alimentation, lorsque son père rentre le soir, il sonne au portail pour avertir les filles…sauf que la dernière fois, Lili-Puce, au son de la sonnette, s’est écriée: «  LA PIZZA !!! » (puisque le samedi en général, le livreur de pizza sonne aussi à la porte !...sauf qu'on était mardi)…Dommage pour son père, accueilli avec une certaine déception de sa part...
Et puis, que ce soit le soir ou le matin, elle a le don de le mettre en joie. Ainsi, Mon’Homme avait mis un costume d’été, vu la chaleur du jour, sa fille vient l’embrasser avant qu’il parte et lui demande : « C’est toi qui l’a achetée... ta chemise…de nuit ?»…ou comment partir au boulot, bien dans sa peau et confiant dans son allure !

Faites des gosses !... bon, mais pas trop non plus : c’est bruyant. 


02/10/2011

- Saucisses et surréalisme.

Et la phrase du jour est une nouvelle fois attribuée à Lili-Puce: « j’avais soif…comme une patate !!! »
OK d’accord, admettons, c’est imagé…à défaut d’être totalement courant.

Alors, il y a également une suite à l’amour inconditionnel mais en sens unique (car les saucisses, elles, on ne sait pas trop ce qu'elles aiment en fait...) que Lili-Puce porte aux saucisses (pour voir l’article, cliquez ici.).
Ainsi, comme compliment, PARCE QUE j’ai décidé de le prendre définitivement comme ça, un matin devant le lavabo, j’ai eut droit à un « Maman, t’es beeeelle…comme une saucisse ! » Oui je sais, la fin atténue « quelque peu » le début. Moralité, tout est relatif.
Et tiens, d’ailleurs, la théorie d’Einstein vient elle-même d’être remise en question.
Re-moralité : tout est vraiment très relatif ! (et puis comme ça, chacun son tour).

Dans le même ordre, elle nous a plusieurs fois déclaré en se caressant l'avant-bras : 
« Ooooh, ma peau est douce…comme une saucisse ! »…Sans commentaires.
Il ne sert à rien de chipoter avec les chipolatas : on aime ou on n'aime pas un point c'est tout!
Tenez, une dernière "insulte" à la sauce Lili-Puce : "Espèce de patate crue au jambon !" Effectivement, la patate n'étant pas cuite, on comprend toute l'horreur de l'injure (et oui, le jambon est moins glorieux que la saucisse) !

Bon, en fait, il lui arrive tout de même d’être un peu plus subtile dans ses expressions. Ainsi, l'autre jour (comme ça, ça situe), avec milles précautions, et bien blottit dans le creux de sa main elle m’interpelle : «Maman, regaaarde…un poil de plume ! ». Moi, je trouve ça mignon…un poil de plume…c’est léger, c'est poétique...c'est quoi ? Donc, pour les circonspects, il s’agit en fait d’un bout de barbe molle de plume d'oiseau telle que désigné ci-dessous :
Alors sinon, j’ai deux questions à vous soumettre. Comment sait-on qu’il fait vraiment chaud dans la maison ?......Les gants Mapa et la patafixe commencent à fondre (et dire qu’on est en Octobre !!! Ma pauv'dame, y'a pu d'saisons etc, etc...)
La deuxième question : comment sait-on qu’on est vraiment épuisée ?......On est « pompette » après un seul verre de cidre ! Un cruel affront à mes jeunes années à boire téquila frappés sur téquila frappées sans broncher.
MAIS, j’ai une excuse: la nuit qui a précédée ce méchant verre de cidre harassant, Lili-Puce a hurlé de terreur. Réveillée, du coup, très en sursaut et inquiète (mais engourdie donc ça atténue), j’inspecte les lieux et l’enfant : elle a fait un cauchemar. Bon ben puisque c’est fini (bisous, gros câlin, bois un coup, t'as bavé sur ton doudou, tu voudras des pâtes demain ?! OK on en reparle plus tard si tu veux bien...), je retourne me coucher, moi. Le lendemain, un peu plus fraiche et dispo, je lui demande alors de me le raconter ce mauvais rêve: « Alors c’était un monsieur qui n’avait pas de bras……ni de jambes…………..ni de ventre ! » Ha bon, quand même !...Mais il n’avait que la tête alors ?! « Oui. La tête ET le cou ! » Ha bon, d'accord...
Tiens, ça me rappelle une blague loufoque d’ailleurs : c’est une tête qui participe à un championnat de natation. Au coup de sifflet, elle se jette à l’eau…et coule à pic. Un gars plonge alors vite fait pour la récupérer et complètement hébété, lui demande une explication. La tête répond : « C’est lamentable ! Des années d’entrainements  pour apprendre à nager avec les oreilles, et au dernier moment, y’a un abruti qui vous colle un bonnet sur le crâne !!!... »

Dans le genre conversation surréaliste, j'entends parfois l'une de mes filles demander à l’autre: « Tu veux bien être mon chien ? »… me vois bien demander ça à quelqu’un, moi ! (à Alain Chabat à la rigueur...suis fan)
Moralité (encore une, prenez des notes, hein), il y a des trucs pour lesquels on a définitivement passé l’âge (sauf Alain Chabat...et quelques autres...) !

En même temps, Billie Burke (actrice américaine née à la fin du 19ème siècle, le 7 Aout 1884 pour être précis et histoire que vous sachiez un truc qui ne vous servira au grand jamais merci wikipedia) a dit: « L’âge ne compte pas…à moins d’être un fromage. » Moi je dis: c’est rassurant. 

Faire des bulles...ou la beauté et le plaisir de lait fait mère...De l'éphémère pardon, faut que j'arrête le cidre.