26/07/2012

Preuves d’amour.

Aujourd’hui, profitons de la chaleur torride de l’extérieur pour ne rien faire (au jardin…qui en aurait besoin) et avoir une bonne excuse pour bloguer…et en profiter pour noter quelques preuves d’amour (s’il en était besoin).

Ainsi, comment savoir si vous êtes toujours amoureuse de votre homme ?
En vérité, je vous le dit, l’un des moments préférés de ma journée (en plus de celui où je dépose les filles à l’école, ou bien du moment où elles se couchent enfin...ET de celui où je leur fais un gros bisou au réveil…) se trouve être le moment où leur père rentre du boulot ("Hey-ho, hey-ho", diraient les sept nains !)
Pourtant, vous pourriez me rétorquer qu’en fait, si j’aime particulièrement cet instant, c’est aussi sans doute parce que je sais qu’enfin quelqu’un pourra s’occuper du store qui est encore en panne (et je n’y vois plus rien dans la maison et c’est pénible), ou bien parce que quelqu’un va enfin pouvoir me seconder dans la résolution du conflit entre sœurs sur la prise de possession définitive du crottin de cheval mignature playmobil, qu’on ne sait plus à qui il appartient pour de vrai, etc, etc…
En attendant, la visite d’un réparateur de store ne me fait pas le même pincement au cœur que l’arrivée de Mon’Homme, tout comme la venue d’une baby-sitter, merveilleuse pour éconduire tout conflit, ne m’émeut pas plus que ça.

Ça me fait penser, que le verbe "émouvoir" à la signification pourtant si tendre, devient totalement ridicule une fois conjugué. Oserais-je dire à Mon’Homme : "Tu sais, tu m’émeus… " Lui : "Hein, quoi, mes meuh ?...Tu fais la vache ?" C’est nul.

 
Portait d’un émeu (je décline).

Bref, mes filles essaient également de me prouver leur amour par nombres de moyens, souvent tendres, drôles, et parfois maladroits, mais on s’en fou: quand c’est nos enfants, c’est toujours mignon. L’esprit critique en prend un coup et se ramollit, je vous le dit.
Ainsi, Lili-Puce, toute fière d’elle, vient me voir en courant, et en me faisant carrément peur: elle porte un masque dont un trou est prévu pour laisser pendouiller la langue:

 

Et de sa petite voix câline, de me dire : "Hein maman que je te ressemble trop bien, comme ça !"
Ha ben d’accord, c’est moi ça ?!... Et c’est censé me faire honneur (horreur plutôt, non ?)
Ok, jouons le jeu : "C’est très bien ma puce ! Très réussi ! Si, si… "

Pour me faire plaisir, j’ai eu droit à mon autoportrait (elle a cinq ans, soyez indulgents), dont la main, posée devant le visage, rappelle étonnamment un certain Picasso…

 

Vous pouvez admirer la finesse des détails (rien ne lui échappe).
Ma fille, crois moi, tu es sur la bonne voie ! Pour moi, c’est moins sûr (si je ressemble vraiment à ça…)

 

Sinon, Princesse-Fafa a l’art de vous remettre à votre place face à l’amour, et donc à l’enthousiasme, parfois un peu trop inconditionnel, qu’une mère peut porter à ses enfants.
Ainsi, lors d’une dictée, surprise de sa bonne orthographe sur un mot somme toute difficile (niveau CE1, quoi), je m’exclame : "C’est merveilleux, tu sais écrire PIED !" Et Fafa de répondre : "Oui, enfin, tu sais, il y a d’autres choses qui sont merveilleuses…"
D’accord, une mère en fait parfois "un peu" trop, mais les enfants aussi, vous en conviendrez…alors, on est quitte !

On peut conclure cette chronique par un joli mot de Lili-puce:  "TERMINATION !!!! "


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MÈRE AU FOYER...

13/07/2012

Elles sont en progrès (on va dire ça comme ça).

Je profite d’avoir envoyé les filles chez Papy-Mamie (à qui je dis merci au passage), pour faire un petit bilan côté apprentissages.

Forcément, Lili-Puce a grandi (tout juste cinq ans), et donc, elle s’est assagi (si si).
Ainsi, nous n’étions pas peu fier, à table, comme nous parlions de politique, de l’entendre citer le nom du nouveau président français: François Hollande !
Fierté vite tempérée par l’explication des fonctions d’un ministre: «  …il  y a, par exemple, le ministre de l’éducation (de l’école), des finances (de l’argent), de la culture (les musées, le cinéma…)… » Enthousiaste, Lili-Puce s’écrie: « Et le ministre des fromages ! » Et oui, la puce a toujours eut certaines priorités dans la vie…

Tiens, pour rester dans son domaine de prédilection (les victuailles), elle m’expliquait, assez solennelle d’ailleurs, que le kiwi, finalement, c’était comme une patate...avec une peau de cheval !
Encore une fois, on ne peut pas le nier, c’est imagé (à défaut d’être courant) !

Lili-Puce vient de peindre un bien joli tableau et décide d’y apposer sa signature…sauf qu’elle écrit à l’envers. Comme il y a plein d’autres parents présents, histoire de sauver la face, j’explique que finalement, elle fait somme toute comme Léonard de Vinci qui écrivait en miroir, il y a donc pire comme référence. La puce de s’exclamer : « Quoi ?! J’écris comme la pharmacie ?! » Pfff… désespérant…

Sa sœur, de son côté, est bien plus docte. Ainsi, j’entendais la petite demander à Fafa si elle pouvait venir avec elle. Réponse de l’intéressée: « Désolée, je ne peux pas, j’ai du travail: je suis en train d’apprendre quelque chose à mon cochon ! » Bien, bien, bien. Penser à utiliser cette excuse quand je ne peux pas faire ce qu'on me demande...

Et voici, en bonus, la conversation  de la grande sœur qui rame, et sévèrement, avec la petite, pour lui apprendre les rudiments des mathématiques avec une calculette  (rappelle un sketch des Inconnus):
Fafa: Dis moi des chiffres à ajouter.
Lili-Puce: Des chiffres à ajouter !
Fafa (surprise): Mais non ! Dis moi 3+2 par exemple !
Lili-Puce: 3+2 (elle en a de la réparti, hein ?!)
Fafa: Bon, d’accord, ça fait 5. Donne moi z’en d’autres.
Lili-Puce (hyper concentrée): 0+8 !
Fafa (désepérée): Pfff, c’est nul...
Il n’empêche, Lili-Puce se demande bien combien ça peut faire !...
Pas son truc les mathématiques (jusqu’à maintenant…à suivre…)


Sur un air de Piaf: Vous me faites tourner la tête (et en bourrique aussi, des fois), mon manège à moi, c'est vous, je suis toujours à la fête ...lalala



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