28/12/2012

Des (papiers) cadeaux du ciel.

Mesdames, vous en rêviez, Lili-Puce le fait : raffermir ses abdos fessiers sans peine ! Mode d’emploi dixit la puce : « Maman, quand je rigole, mes fesses se soulèvent ! »…Simple et pas cher !
Autre info, entendu au journal TV : on aurait découvert une planète formée en grande partie de diamants mais… à 40 années lumière de chez nous. Commentaire de Lili-Puce : « ‘toute manière, c’est pas grave, j’en ai déjà un de diamant…non mais un faux, hein… ».
Voilà une phrase qui relève et révèle tout le bon sens de ma fille : ne pas se laisser abattre par une fausse bonne nouvelle, savoir se contenter de ce que l’on a déjà, et n’être pas crédule !
Et en cela, elle rejoint une citation de Ionesco (prouvant, s’il en était besoin, que je ne l’éduque pas en vain) que j’apprécie particulièrement : « Soyons gais mais ne soyons pas dupes. »
Tiens, j’en ai une autre, de Prévert, qui me trotte dans la tête : « Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple ! »
Alors, on tient le bon bout.
Houlà, attendez, j’en ai retrouvé une dernière pas piquée des vers : « L’homme sage ne joue pas à saute mouton avec la licorne ». Signé notre ami Confucius (ou proverbe oriental, allez savoir).
Mais je m’éloigne.
Voilà, tout ça pour dire que finalement, dans la vie, le mieux, c’est de faire simple et profiter de ce qui nous arrive d’heureux (même les "bricoles"), mais savoir aussi reconnaitre les signes et « les cadeaux du ciel » Bla, bla, bla pour en arriver à la suite (je fais une transition quoi).
Je m’explique : je passe une matinée toute pourrie (fracasse un orteil, poignée de porte qui reste dans la main, fait une liste de course de choses urgentes et nécessaires…mais toutes en rupture de stock, etc, etc) et là, sortant de l’hyper marché avec un sourire pour le moins relatif (je fais la gueule, quoi), je découvre, ayant roulé jusque sous mon coffre, un rouleau de papier cadeau !
Je jette un coup d’œil à gauche et à droite (et puis devant et derrière pour être bien sûre), et pose donc le rouleau avec le reste de mes commissions foireuses. Et là, je me dis, que peut-être, histoire de me mettre un peu de baume au cœur, le ciel (ou du moins le gars qui l’a égaré) me fait un cadeau…enfin, un papier cadeau…MAIS, me direz-vous, c’est toujours ça (ben oui, quoi, ça sert toujours les papiers cadeaux) !
Oui, sauf que non, en fait : croyant pouvoir utiliser un joli papier argenté, une fois ouvert, j’ai découvert qu’il était juste totalement transparent ! C’est pratique ça pour emballer un cadeau ! Ça sert vachement ! Ça donne trop envie d’ouvrir le paquet pour voir ce qu’il y a dedans… c’est tout pourri quoi. Et puis dis-donc, c’est quoi ce cadeau du ciel, du foutage de g. oui (mélange de mépris et d’ironie pour parler poli)… Bon, ce n'est pas grave, j’ai décidé que c’était une bonne blague (et puis, le papier, m’en servirait pour protéger des livres...).
Dans le même style, je reprends le travail (oui, bon, à temps partiel et de temps en temps, c’est donc somme toute relatif, mais c’est du boulot quand-même !), ben vous n’allez pas le croire : premier jour d’infographie à domicile, au bout de 5h, l’ordinateur me plante ! Plus rien ne se passe. Fenêtres bloquées, impossible d’enregistrer, etc… Alors, il est vrai que je venais de lui crier très fort dessus suite au fait que mon nouveau logiciel ne marchait pas plus que ça (un coup oui, un coup non, pour une même manipulation, ça me rendait folle). Et bien, vous allez rire,  après des heures de manip. pour le remettre en route (rajouter de la mémoire, causer avec le bios, défragmenter, pleurer, eutécé, eutécé comme dirait ma môme/et cetera donc…), minuit moins le quart, je propose judicieusement de changer peut-être de souris car je commence à me dire que j’avais, ma foi, cliqué avec une fermeté somme toute excessive durant la journée (suite au fait que rien ne marchait déjà). Et là, miracle de l’informatique : ÇA re-FONCTIONNE !!! TOUT CELA VENAIT D'UNE PANNE DE SOURIS, la garce (le clic gauche pour être précis, et par intermittence, le reste marchait fort bien: sournoise avec ça) ! Vous le croyez, vous ?!!!...
Moralité, comme me le disait un informaticien : « Parfois, l’informatique, ça tombe en marche ! »…l’aime bien aussi celle là de phrasounette…et sympa  mon premier jour de boulot (devrais-je y voir un signe ?…encore un…)



 …Et en même temps, même si on m’a souvent comparée à Pierre Richard (pas pour le physique j’espère), parfois, si, si, j'insiste, parfois j’ai vraiment trop de la chance (on dit aussi qu’il y aurait un dieu pour les photographes) : un acrobate ET une petite fille pile au bon endroit, au bon moment. Là, on dit: « merci ! ».
Pour la suite des photos du festival d’Avignon, cliquez là : Avignon.

Je pensais à une dernière phrase, que je vous citerais de mémoire (plus ou moins bien donc), de Richard Bach: "Il n'y a pas de problème qui n'ai de cadeau à t'offrir. Tu cherches des problèmes car tu as besoin de leurs cadeaux".
Et allez hop, sur ce, je vous laisse (c'est les vacances: on part dans l'nord...marre du soleil...)


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CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

17/12/2012

Le miracle des petits pignons.

Noël approchant (la fin du monde aussi diraient certains catastrophistes) nous pourrions donc considérer que nous sommes en pleine saison des miracles. On dit aussi « La Magie de Noël ».
Faisons donc, aujourd’hui, une liste (c’est à la mode aussi pour Noël) de petits miracles.

Premier miracle en perspective : Lili-Puce apporte à l’école une très grosse pomme de pin. A l’intérieur, trop d’chance, apparait la coque d’un pignon. Par soucis d’équité, elle déclare : « Il faudra le couper en deux pour le partager, pass’qu’on est quand même nombreux en classe ! »
Ainsi donc, après le miracle des petits pains, Lili-Puce tente à son tour « le miracle du petit pignon ». Réussira-t-elle à nourrir tout un chacun ?...

Second miracle : l’arbre à poison existe. Vous qui caressiez le secret espoir d’empoisonner l’un de vos proches, ou un voisin, ou même un chien (moi, j’aime pas les yorkshires…merci Groland qui a les mêmes valeurs…) ou Fifi le poisson rouge qui tourne comme un andouille dans son bocal (il s’agit là d’abréger ses souffrances), plantez donc ceci dans vot’ beau gazon.
Car, à la question de Fafa, ayant découvert de petites graines : « C’est du poison ça ? » elle enchaine direct avec : « parce que si ça en est, alors, on est assis sous un poisonnier !... »
A quoi lui répond sa sœur :
- Lili-Puce : à l’école, demain, on peut apporter des feuilles, des battons et…du poison !
- Moi : !!!???...
- Elle : Non mais du poison séché, tu sais…
Ha ben comme ça, c'est sûr, c'est plus rassurant...

Troisième miracle (tout pourri celui-là) : retrouver un chèque cadeau ! joie !...de très courte durée : ça fait six ans qu’il est passé de date !!! Pfff, j’aurais préféré ne jamais le revoir ce truc là.
                        
Allez hop, un dernier miracle pour la route (et non des moindres) : le miracle de la résurrection.
Lili-Puce et ses potes ont trouvé, à l’école, un oiseau mort. Il a, du coup, été enterré. Superbe commentaire de la puce : « C’est dommage, comment il va faire, quand il sera plus mort, pour s’envoler ? »

 
Nouvelles photos-gravures (photos retouchées à la main), histoire de coordonner avec le thème du miracle et d’accentuer le surréalisme du sujet…


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CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

13/12/2012

Comme j’te l’dis.

Votre enfant vous offre des fleurs fraichement cueillies  arrachées au parc, avec les racines. C’est moche. Très. MAIS, vous êtes quand même émue : au moins, il y a quelqu’un qui vous offre des fleurs.
Sauf qu’en montant dans la voiture, il fait chaud. Très. Réaction angoissée de Lili-Puce qui a déposées ses fleurs à l’intérieur : « Oh non, elles vont être toutes fondues ! »

Elle a des expressions charmantes, la puce.
Elle vient parfois me voir, inquiète et en souffrance : « Fafa elle m’a toute rayée ! » Traduction : Fafa m’a écorché le doigt avec la balançoire.
Bon, ce qui est vrai, c’est que le mur du haut de ma rue, moi, il m’a toute rayée…ma voiture (saleté de débile de virage en  épingle et en côte…)

Allez, pour se faire plaisir, soirée crêpes. Lili-Puce, toujours très en forme, réclame une « crêpopra ! » On la fait répéter, mais c’est bien cela qu’elle veut : une CREPOPRA !
Après une rapide réflexion de ma part, j’en déduis, car je connais fort bien ma fille, car, fichtre, c’est moi qui « l’ai fait » tout de même, j’en déduis donc qu’elle veut une crêpe à l’œuf au plat. « Ouiiiiii !!! » qu’elle nous dit !
En même temps, je suis rodée, elle m’avait déjà fait le coup avec une crêpe au scrupe. Une crêpe au sucre donc.

Et puis, pour tout vous dire, chez elle, les bretelles sont des brotelles, les boucles des blouques, etc, etc…
C’est un peu comme lorsque notre clavier AZERTY s’intervertit avec du QWERTY. Une fois qu’on a compris l’astuce, que pour un A tu tapes un Q, Pour un Z, un W…tu t’en sorts... presque…

Et hop là, une dernière question pour un champion à Lili-Puce (qui feuillette un livre sur les métiers) :
-  Cet homme vit sur un bateau, il porte un joli pompon et un pull rayé, c’est homme est un ma-te…
-  LA !
-  Lo, c’était LO la réponse. Un mateLOT.
Mais bon, presque…



En principe, on ne joue pas avec la nourriture...


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CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

12/12/2012

Super Maman- Le12-12-12 (hi, hi, hi…)

Lu que’que part : « La plupart des supers héros ont un nom qui finit par MAN : Batman, Superman, Spiderman, Maman… »

Maintenant, il faut bien le reconnaitre, il y a quelque chose de merveilleux dans le fait d’avoir des enfants : c’est le trésor le plus précieux, on ne se sent plus jamais seul…
Bon, dans un sens, parfois, on aimerait, pouvoir se sentir seul, aux toilettes par exemple : quand votre marmaille arrive enfin à un âge où il devient possible de fermer la porte (sinon ils s’imaginent que vous risquez de disparaitre... par  le trou sans doute) viennent alors les frappes à la porte avec leur lot de questions existentielles : «  Tu fais pipi ou caca ? Tu es toujours là ? On peut venir ?... » Haaaaa, l’intimité…

Une amie, mère de trois jeunes enfants, sans famille proche pour prendre le relai, me disait que la phrase qu’elle rêvait de voir s’exhausser était : « Prenez-moi mes enfants ». Non mais pas définitivement, hein, juste de temps en temps, pour pouvoir penser à soi un bref instant.
De mon coté, ma phrase préférée du moment serait plutôt : « Prêtez moi vos enfants ! »
Et oui, nous faisons des travaux (pour pas changer) donc, le week-end, on est comme qui dirait coincé à la maison. Donc, les filles, ayant presque joué sereinement le matin, l’après-midi arrivant, l’ennui et/ou l’excitation, et/ou la baston font leur apparition. Choses qui disparaissent si des copines sont invitées à la maison. La vérité, c’est que plus on est de fous, plus on peut avancer les travaux. Les copains, se n’est pas comme les frères et sœurs, on ne leur tape pas dessus, on joue avec: trop pratique !

Tenez, un signe qui ne trompe pas pour savoir si une maman, toute super héros qu'elle soit, est fatiguée : elle range la javel au frigo ! Oui, je sais, ça craint, mais j’ai arrêté mon geste avant la fin… S’il vous plait, prenez-moi mes enfants …
Tiens, d’ailleurs, j’en profite pour dire un grand merci à l’école, au centre aéré, aux papy-mamies, aux copines, et à la télé (ben oui, des fois, c’est bien pratique aussi…)

 

Voilà  pourquoi (super) maman (mais pas que…) est débordée : elle a préparé une expo. C’est épuisant (en plus d’avoir repris le boulot).
Et merci encore à tous ceux qui sont venus, ont vu et ont vaincu m’ont encouragée (parfois, on en a bien besoin…)
Photo-gravures visibles ici: photos-gravures.


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