18/02/2014

De l’optimisme coriace.


Parce qu’une video d’Hubert Reeves découverte via facebook, m’a donné un gros coup de blues  (à voir ici si vous avez le courage: 6ième extinction de masse . Celle-là, je n’ai même pas osé la partager sur ma propre page, encore plus déprimante qu’un dimanche tout pluvieux de novembre, c’est dire) j’ai préféré choisir, pour le titre et le thème de cette chronique, une expression du Boss (Bruce Springsteen pour les très très incultes) à propos de l’intitulé de son dernier album : « Hope ».
En parlant du boss, ça me fait penser à cette phrase classieuse, et pour cause, c’est du Barak Obama dans le texte : « Je suis peut-être président, mais lui, …c’est le boss ! ». Tout est dit, il me semble…

Je mets la barre d’autant plus haut pour cette chronique que je l’écris avec mes deux blondinettes (dont l’une est brune et l’autre blonde, certes, mais vénitienne; pas comme sa mère donc…ni comme personne de la famille d’ailleurs) assises sagement devant un épisode kitch à souhait de Barbie princesse/sirène qu’était aussi une fée et qui chante comme une pop-star … ou un truc du genre. Bref, autant vous dire que l’exercice est périlleux. Je leur ai donc demandé de baisser le son (parce que sinon ÇA REND FOU), j’ai mis mes écouteurs, et profite de l’excellent « Psycho Tropical Berlin » de La Femme (un groupe de rock français)…ça compense Barbie, mais ce n’est pas non plus l’idéal pour écrire : on a écouté l’album pendant le repas du soir avec les filles, autant vous dire qu’à la fin du diner, on était toutes les trois (leur père est en déplacement ce soir) en train de danser dans tous les sens dans le salon…Je défie quiconque de ne pas remuer, ne serait-ce que les épaules, la dessus (moi, je vous le dit, redonner la pêche est aussi une forme d’optimisme !) : http://www.youtube.com/watch?v=0cnlLaAcVdo
Les filles ont d’ailleurs fini l’une de leur danse psychédélique par une sorte d’escrime/dansée/sautée, se mettant chacune en garde avec… du pâté en tube ! ...car oui, chez nous, on l’achète en tube car il est végétal et bio, et coute donc trop cher lorsqu’il est en boite…et on a fini par s’habituer (au pâté en tube, pas à l’escrime) car oui, on s’habitue à n’importe quoi.

Si la musique est un moyen rapide et efficace pour rester optimiste (du moins, être remonté à bloc), la poésie peut y participer aussi.
Ainsi, une spécial dédicace pour notre ami Hubert (Reeves donc…Tiens, d’ailleurs, dans Reeves, il y a rêves…), notre amie Lili-Puce (ma môme donc), me récite le nom de ses doigts (pas pour le plaisir, mais parce que je lui coupe les ongles, alors j’en profite pour peaufiner son éducation avec un peu de vocabulaire) : Le pouce, l’index, le majeur, l’anneau lunaire, l’auriculaire…cherchez l’intrus…et vous trouverez un peu de poésie dans ce bas monde de brutes (…de truands et de bons aussi, mais ils sont plus discrets et font donc moins de bruits…du coup, on croit parfois qu’il n’y en a pas)
Tenez, une autre forme de poésie de La Puce. Elle a décidé de nous faire une petite (et ce n’est rien de le dire)  improvisation poétique : « Poème de la poule : Alors, c’est une poule…dans une poupoule…prrrrrt (bon, j’ai cherché une onomatopée du bruit d’un pet fait avec la bouche…pas trouvé…) » Fin (Lili-Puce n’a pas trouvé de rimes supplémentaires, elle abdique). Ce n’est effectivement pas le genre de poésie qui élève l’âme, mais elle a eu au moins le mérite de nous faire rigoler comme des tourtes (puisque l’expression existe, utilisons là à bonne escient : http://www.languefrancaise.net/bob/detail.php?id=57718) !
Tenez, par contre, une expression qui n’existe pas mais que La Puce nous a sorti ce midi (les  poules semblent rester un sujet sensible chez elle) : « Le citron, ben c’est acide comme une poule mouillée ! » A la question « pourquoi une poule mouillée ? Ça ne veut rien dire ? », elle tente alors : « …comme une poule mouillée…au chocolat ? »…heu, non plus. Bon, elle avait juste envie de s’exprimer à sa manière; on en prend note.

Alors, on va peut-être tous mourir dans d’atroces souffrances comme le laisserais supposer Hubert (vous savez lequel), mais en attendant, il y a toujours un moyen de tromper la mort/le pessimisme/la mélancolie…pour preuve, toujours notre Lili-Puce international qui s’est créé, selon ses propres termes « son petit coin de paradis » (suite au fait qu’elle était privée de télé pour la journée…) :

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Descriptif :
Le palmier, essentiel c’est sûr (bon, le nôtre est resté nain, mais on l’aime bien quand même), une table basse magnifique puisque constituée du seau à serpillère, un verre d’eau (et à quatre heure, je la nourri de pain sec bien sûr), trois/quatre coussins et un tapis doux, ET L’Accessoire ultime : le catalogue de jouets de noël 2012 (puisqu’on est en septembre, le futur catalogue n’a pas encore pointé son nez…quoique bientôt, on recevra les catalogues de noël à Pâques pour bien s’y préparer soi-disant…) !
Que demander de plus*…
…que notre espèce ne s’éteigne pas peut-être (comme le suggère notre ami scientifique)…ou du moins pas tout de suite… qu’on nous laisse un peu de temps pour rattraper nos erreurs car des gens de bonne volonté, quoiqu’on en dise, il y en a…et puis l’erreur est humaine…c’est peut-être bien là tout le problème d’ailleurs…

*j’ai bien tenté de lui expliquer qu’il n’y avait pas que noël dans la vie, et de lui échanger habilement son catalogue de jouets en plastiques contre mon dictionnaire des rimes (car oui, j’en ai un) au cas où elle arriverait à en faire bon usage…Echec.

Bon, pas grave, pour ajouter mon grain de poésie (et donc une forme d’optimisme) dans notre univers grisâtre et chaotique et plein de dérèglements climatiques ou autres, j’ai travaillé quelques photos en vitesse lente avec sa sœur, qui s’est prêtée au jeu avec plaisir. C’est vrai qu’elle a de beaux cheveux (entre autre; elle a une belle âme aussi mais c’est moins visible à l’œil nu), alors autant que ça serve, rêvons un peu et souvenons-nous des belles choses :

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La suite par ici : blog4ever.com/photos/gamines

…mais oui, toi aussi Lili-Puce tu as une belle âme, généreuse et bondissante…un petit problème avec les rimes riches (et pauvres aussi) sans doute, mais tu n’es pas obligée de faire poète dans la vie…



 Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site : https://www.facebook.com/pages/Chroniques-dune-m%C3%A8re-au-foyer-mais-pas-que/1406337782921699







 


CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER

10/02/2014

BEST-OF VIDEO.

Poupoupidou:


Chaleur caniculaire (tout comme dans le film de Marilyn), deux petites filles de blanc vêtues (un pur hasard), une grille d’aérationa soufflait chaud en fait, mais ça les amusait tellement !) et par miracle, de quoi les filmer (YES !).
Je leur ai montré le film en leur faisant découvrir en parallèle les images de Marilyn, histoire de leur expliquer le choix de la musique et pourquoi je trouvais cela si mignon.
Nous sommes retourné peu de temps après sur cette place, Lili-Puce s’est précipité sur la grille pour y danser de nouveau. Elle s’arrête net, et revient vers moi toute dépitée : « Mais maman, y’a plus la musique !!!... » Pour elle, le film avait rejoint la réalité : quand on danse sur une grille d’aération, Marilyn chante ...


Pour les autres vidéo :

- Lili-Puce cascadeuse acrobate (très court, très drôle): 




- Actors studio (excellent!):



- L’archiduchesse à chaussette :



-Do-ré-mi-fastoche-la-si-do:



- Le « p'tit » bidon :



 - La catapulte à piano (culte): 






- Le numéro de cirque le plus lent du monde : 




- L’insulte ultime: « Cacahouète cramée au chocolat ! »:




A propos de la catapulte à piano, ce film montre la meilleure façon de traumatiser un enfant en bas âge : l’emmener voir la compagnie du Royal de luxe dont le clou du spectacle est un lancé de piano par catapulte (comme le nom l’indique donc), bruyant et fracassant, d’où les badadiboum qu’elle nous a répété inlassablement, tel un mantra puissant, tout le reste de la soirée !!!...Si plus tard, elle ne fait pas catapultrice comme métier, on saura pourquoi, et si elle ne se réincarne jamais en piano droit, ce sera la faute au Royal de Luxe!




Et toujours un peu plus d'actualités sur la page facebook du site : https://www.facebook.com/pages/Chroniques-dune-m%C3%A8re-au-foyer-mais-pas-que/1406337782921699





CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.

Nouille comme une patate.


Parce qu’on a parfois l’envie d’y croire, Mon’Homme rentrant du bureau le soir, est enthousiaste car, il le dit lui-même : « Hummm, ça sent bon le gâteau ! »…sauf que non, c’est de la pâte à sel (œuvres, oh grandioses, de mes fillotes) qui cuit au four…Bien tenté tout de même.
Allez, un jour, promis, je prendrais sur moi et ferais un gâteau pour de vrai, un qui sent bon aussi et met du baume au cœur.
Ça me fait penser que je connais des MAF (mères au foyer donc) qui me racontaient que elles, quand elles ont besoin de se calmer, ben elles font un gâteau … Comment vous dire ?...Moi, faire un gâteau, ça ne me calme pas, ça m’énerve plutôt. D’abord, j’ai des choses plus importantes à faire (blogguer par exemple ?),pis de toute manière, les miens, ils sont cramés à l’extérieur et pas cuits à l’intérieur…oui, je sais, c’est tout un art.
Bon je ne suis pas une maman-gâteau; définitivement.
Serais-je une maman-photo ?... (Ça existe ?) 

Bon, on ne peut pas être doué pour tout par contre, les filles (oui, les gars, logiquement, vous devriez vous sentir moins concernés…quoique, si vous retenez ça, sans aucun doute vous gagnerez des points auprès de votre douce), sachez que I GOT THE TRUC QUI MARCHE A TOUS LES COUPS et non des moindres, car oui, je sais que cela est déjà arrivé à certaines d’entre vous  (ne niez pas, j’ai des noms), j’ai enfin l’astuce  pour faire tenir, et pour de bons, des Dim Up (pour les incultes, le bas auto fixant, sans jarretelle), ceux qui vous tombent toujours sur les chevilles à un moment ou un autre (en général, donc, au moment inopportun…du coup vous avez renoncé à en mettre) !!!
Mais si, cela mérite bien deux ou trois points d’exclamation, car, pour celles qui, comme moi, ont connu ce moment de solitude  où on sent que le truc commence à glisser, qu’on est partit visiter une expo ou un truc idiot du genre (car, quand le collant glisse, autour de vous, tout perd son attrait et son sens, seul compte alors de ne pas perdre totalement la face, à défaut des bas, donc), vous savez qu’alors, seules deux solutions se présentent. La première, marcher comme un pingouin, les bras bien près du corps, pour retenir l’air de rien et du bout des doigts, ces bas qui foutent le camp. Surtout, ne rencontrer personne de sa connaissance car il faudrait alors serrer la main, chose impensable et pas même imaginable (vous avez votre dignité tout de même, vous tendrez le coude...ou l’oreille). Pour ceux qui croient qu’un Dim Up, lorsqu’il glisse, plisse juste un peu, je dirais que nenni, dans ces cas là, il se tasse en quelques secondes sur les chevilles, tel un petit tas de linge sale ! Donc, deuxième choix, les enlever définitivement. Or, on est en hiver, vous avez mis une jupe avec des bottes; sans collant, comment dire…ce serait finalement encore pire en matière de look que la démarche pingouin (d’autant que ça pèle un peu).
Voici donc, l’astuce, trouvée car j’ai eut l’obligation de porter des bas de contention récemment (qui a dit « c’est pas glamour » ?), et figurez-vous qu’aujourd’hui, ben ces bas là ils existent en Dim Up ! Sauf, qu’avec moi, vous l’avez compris, ça ne tient pas plus que ça. J’ai donc visité quelques forums à ce sujet; passionnant n’est-ce-pas (oui, non, mais c’était pour ma santé !) et fini par trouvé un truc qui m’a interpellé : de l’avis de toutes, ces bas là ne tiennent pas bien sur la peau sèche, et de l’avis d’une damoiselle, il suffirait de bavouiller sur la bande caoutchoutée, telle la ventouse pénible du GPS, pour qu’elle tienne définitivement. J’ai donc noté le truc et essayé illico.
Sauf que, baver sur une ventouse, c’est une chose, baver sur deux bandes de 10 par 50cm, s’en est une autre (c’est cracra, pis j’avais plus assez de salive moi). J’ai donc tenté tout simplement d’humidifier les bandes à l’eau du robinet :ÇA MARCHE !!! Ils ont tenu toute la journée, pis aussi le lendemain, pis le surlendemain…ouaiii, trop bieeen !
Un problème en moins, tiens ! (Non mais j’ai aussi des problèmes plus graves dans la vie…mais pas toujours les solutions… alors que là…)

Ainsi, pour bien comprendre se qu’on ressent en publique, avec un Dim Up qui se fait la malle, et pour paraphraser Lili-Puce, et bien, « on se sent nouille comme une patate ! »
Mais si.
Comme, du coup, entendant l’expression pour la première fois dans la bouche de ma fille, je lui demande :
- Pourquoi une patate ? C’est nouille les patates ?
Sa réponse pleine de bon sens :
- Ben oui, ça se fait manger tout le temps à la fin !!!
Pleine de bon sens, je vous le disais bien !

On remarquera, pour les lecteurs assidus de ces chroniques, que la puce, qui prenait en général référence sur les saucisses pour ces expressions fantasques ( Je roule comme une saucisse – Maman, tu es belle comme une saucisse – Oh, tu as la peau douce…comme une saucisse – etc, etc…) a choisi ici la patate. Aurait-elle une trop haute opinion des saucisses (qui se font pourtant elles aussi manger à la fin, diantre !)  pour changer ainsi de filon ? Le mystère reste complet. Bon, en même temps, saucisse/patate, on sent tout de même une certaine cohérence !
Tiens, ça me fait penser à un truc très bizarre (elle devait avoir quatre ans) qu’elle avait écrit sur un de ses dessins : München (MUNICH en Allemand donc) ! Avec, déjà, son gout prononcé pour les patates/saucisses, et son léger accent nordique, soutenu par des consonnes ma foi appuyées : « Che fais faire PiPi !… » par exemple, mon cœur avait fait un bon dans ma poitrine. D’où qu’elle sort ça encore ???!!! Elle n’a que quatre ans tout de même (et nous ne sommes pas d’origine allemande) ?!
Une vie antérieure qui expliquerait les saucisses et tout le reste ?...Bon, en fait non, elle avait juste recopié, au tréma près, ce qui était écrit sur le verre de bière posé près d'elle sur la table* ! Ok, dans un sens, je préfère !

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Une photo de Lili-Puce, n’ayant pas bu de bière, mais qui avait elle aussi demandé sa séance de pose avec sa mère photographe…autant vous dire que le mot « pose » ne convient guère !...
La suite des photos par là : blog4ever.com/photos/gamines
Ou même par ici (des portraits...): blog4ever.com/photos/portraits-studio

* Oups, en relisant ce texte, je me rends compte que dit ainsi, il semblerait que Lili-Puce s'abreuve de bière lorsqu'elle dessine. Que nenni encore une fois ! Il s'agit en fait de mon verre à moi, on est bien d'accord, que je remplis d'eau en fait, car je peux ainsi en boire plus à la fois que dans un verre lambda. Bon, parfois, il y a bien de la bière dedans (ça sert à ça aussi), mais la puce n'en boit guère (elle a décidé qu'elle n'aimait pas l'odeur...pourvu que ça dur...).


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CHRONIQUES D'UNE MÈRE AU FOYER MAIS PAS QUE.